Gabon : quid de l’entretien des infrastructures routières ?

Les infrastructures routières du Grand Libreville souffrent d’un manque criant d’entretien. Une situation de décrépitude généralisée qui est souvent à l’origine d’accidents de la circulation et qui nécessite un rétablissement rapide et durable afin de restaurer la fluidité sur de nombreuses routes.

Routes jonchées de nids de poules, des trous qui imposent des déviations ou le ralentissement par les chauffeurs, Voilà le triste constat fait par Gabon Media Time sur plusieurs axes routiers du Grand Libreville. De Mindoube, à la SNI Likouala, où en apprêtant l’axe Nyali -Deux écoles ou Malaba, la chaussée renvoie à un bien triste constat où les piétons sont désormais contraints de partager le trottoir avec des roues de voitures. 

Que font les autorités compétentes ?

C’est la question qui taraude les esprits face à la dégradation des voies urbaines. Un constat qui s’étend jusqu’à l’intérieur du pays. Pourtant en 2021, le Fonds national d’entretien et d’investissement routier (FANEIR) a vu le jour pour pouvoir veiller au maintien et au bon état des infrastructures routières. Seulement, sur le terrain le constat est autre. Il serait légitime de se demander à qui incombe la responsabilité de l’entretien des voiries ? Et quelles sont les raisons de cette inactivité ? Sur la Route Nationale 1 aussi le schéma est identique.

Absence d’éclairage public, panneaux de signalisation invisibles, des voies alternées entre goudron et poussière. Conséquences les chauffeurs et piétons se livrent à des risques quotidiens d’accidents, surtout à la nuit tombée. Des scènes qui sont présentes sur l’ensemble du territoire national. On ne le dira jamais assez, la route est un facteur essentiel du développement économique, mais faute d’entretien elle devient un risque pour les usagers. 

Il serait peut-être temps que les autorités compétentes puissent prendre la mesure de la chose et se tourner sur cette question qui, disons le, impacte considérablement l’éclat de la ville.