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Gabon : quid de l’absence de médicaments et de consommables dans les infirmeries d’établissements

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La rentrée académique 2024-2025 est effective depuis le 02 septembre dernier, un constat qui est bel et bien visible à travers la capitale. Pourtant, au sein des établissements scolaires, une véritable problématique semble être négligée, à savoir d’un bon véritable dispositif de santé dans les infirmeries d’établissements. Une situation d’ailleurs mise en lumière dans le quotidien l’Union de ce mardi 10 septembre 2024. 

L’environnement scolaire est un lieu d’apprentissage et d’épanouissement en ce sens qu’il permet aux apprenants d’acquérir des connaissances mais également de se sociabiliser avec ses semblables. Pour atteindre cet objectif, il faudrait également que des conditions soient réunies, pourtant ce n’est pas toujours le cas puisque bon nombre d’écoles dans la capitale n’ont que des infirmeries de noms. En effet, ces bâtiments destinés à recevoir des malades sont quasiment tous dépourvus des éléments indispensables en cas d’urgence ou d’un besoin. 

Les infirmeries vides, les apprenants en danger!

C’est malheureusement la triste réalité à laquelle les apprenants sont confrontés. À défaut d’une infirmerie complètement vide, c’est du paracétamol qui est très souvent disponible comme l’a déploré  une élève du lycée Ba Oumar interrogé par le quotidien l’Union « Nous avons une infirmerie ici, mais on ne nous donne que du paracétamol, depuis que je suis dans ce lycée, cela a toujours été ainsi ». Incroyable tout de même que l’on serait tenté de se poser la question de savoir si la santé et la sécurité des apprenants ont véritablement du prix pour les responsables du secteur éducatif et sanitaire.

Comment comprendre que les établissements qui accueillent un grand nombre d’enfants ne mettent pas un accent sur le bien-être de ces derniers ? Comment justifier le fait que des jeunes filles en période menstruelles sont contraintes de rester chez elles car conscientes qu’en cas de malaise, elles ne pourront pas être prises charge à l’infirmerie de l’école ? Une triste réalité qui devrait nécessiter les réactions des plus hautes autorités de la transition car le mal est plus profond. Par ailleurs, les parents d’élèves sont également à blâmer, il est plus facile de se plaindre pour des questions de rame de papier et du paiement de l’APE, mais aucune réaction quand il s’agit de cet aspect crucial. 

Peut-être faudrait-il que le pire arrive afin que ces derniers réalisent qu’il est d’une importance vitale que les infirmeries d’établissements tous niveaux confondus soient approvisionnées en médicaments et consommables afin d’agir en cas d’urgence. 

Geneviève Dewuno Edou

Diplômée en journalisme,je suis chargée des rubriques Santé en plus d’être l’une des voix derrière de nombreux reportages de GMTtv. L'écriture, la pose de voix, la présentation du Journal télévisé sont les principales tâches que j’exécute et pour lesquelles je mets mes capacités au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time.

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