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Gabon: Quand Ali Bongo pointe du doigt l’impuissance de Matha face aux dérives des policiers

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L’attitude répréhensible de certains éléments des Forces de l’ordre était au cœur de l’allocution du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, à l’occasion de la célébration des 62 ans de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale. A cet effet, ce dernier a fustigé les agissements des agents des forces de police qui semblent désormais être abonnés à des délits en tous genres

C’est sur un ton ferme que le président de la République a tenu à interpeller les forces de l’ordre et partant le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha sur l’attitude intolérable de certains agents. Selon Ali Bongo Ondimba, cette frange de l’administration serait gangrenée par le fléau de la corruption et qui est perceptible dans leur attitude au quotidien. 

« Je n’ignore rien de certaines pratiques intolérables qui ont cours dans les rues de la capitale et dans les grandes villes du pays », a lancé le chef de l’Etat. Une sortie qui sans fioriture semble s’adresser au premier flic du Gabon qui peine à remettre de l’ordre dans les rangs des Forces de police nationale (FPN). La preuve, malgré le message de fermeté à l’endroit des agents véreux qui ternissent l’image des Forces de sécurité et de défense la veille de la célébration de la fête de l’indépendance, certains poursuivent sans peur leur basse besogne. 

Le président de la République qui semble avoir décidé de prendre cette problématique à bras le corps, a pour ce faire menacé de sanctions sévères les « brebis galeuses » de ce corps. « Ceux qui enfreignent la loi, qui  foulent au pied la déontologie professionnelle, il  faut être d’une extrême sévérité. Je veillerai à ce  que ce soit le cas. Car nos policiers, et nos forces de l’ordre d’une  manière générale, doivent se concentrer sur leur  mission. Une mission impérieuse : assurer notre sécurité », a indiqué Ali Bongo Ondimba.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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Un commentaire

  1. Si l’Émergence Suprême laissait tranquillement le parlement faire son travail (auditionner objectivement chaque membre du gouvernement et les noter en vue de potentiels remaniements), il ne se plaindrait pas de ses incapables de Ministres.

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