Gabon: «Pour l’amour», un miroir des travers de la société signé Kurt Maheba
C’est à la faveur du café littéraire organisé dans un endroit de la place le samedi 9 juillet dernier que Kurt Maheba, analyste politique et consultant en communication politique, a présenté sa toute première œuvre littéraire intitulée « Pour l’amour ». Paru aux éditions Le Lys Bleu le 12 octobre 2020, ce roman de 100 pages dénonce les violences au sein de la société gabonaise incarnées par l’acte malédictogène de Mayouka.
C’est devant une assistance composée d’éminents chercheurs et d’étudiants en lettres épris de littérature que Kurt Maheba a donné l’élixir autour de son tout premier jet littéraire au titre déjà évocateur « Pour l’amour ». Un oxymore à peine voilé tant ce roman de 100 pages conte « la vie pas banale » de Clarence Mayouka au « pays de la fatalité ». Ce roman descripto-satirique dépeint la violence sous toutes ses formes subies par un jeune niais qui tombant amoureux devenu l’auteur d’une tragédie.
Flairant le contexte singulier qui aura rythmé la rédaction de ce roman, Clitandre Kombila a appelé l’assistance à s’approprier cette œuvre.« Il ne suffira pas de l’acheter mais il faut la consommer et la vulgariser. Nous devons raviver la flamme de la lecture. La culture du livre », a-t-il souligné lors de son allocution. Écrivain et passionné des lettres, ce dernier n’a pas manqué de saluer le travail réalisé par celui qui partage son amour démesuré pour la littérature.
Dans le même ordre d’idées, le Dr. Arthur Benga Ndjeme, a rehaussé l’événement de par sa présence et de l’examen de l’œuvre. « Tu as été jusqu’à une maison d’édition prestigieuse. Félicitations car tu fais rayonner le Gabon à l’international. Oui le livre gabonais ne se vend pas bien à l’extérieur. […] Tu es sur la lignée de Robert Zotoumba. Il vous a ouvert une voie, celle de l’esprit », a-t-il conclu.
Pour sa part, le désormais écrivain gabonais, par ailleurs analyste politique et consultant en communication politique, a rappelé la genèse de la rédaction de l’œuvre et son objet. « Ce roman aborde la violence sociale et sociétale. L’impact d’un fait divers sur une décision de justice. C’est une œuvre qui dénonce tous les travers », a-t-il conclu sous les applaudissements du public qui s’est empressé de se procurer un exemplaire. L’œuvre est disponible à la maison de la presse.