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Gabon Poste : les déflatés vent debout devant le Trésor public

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Réunis en assemblée générale extraordinaire (AGE) devant la Direction générale du Trésor public et de la comptabilité publique, les déflatés de Gabon poste ont durci le ton. Arrivant à la date butoir fixée, le collectif a dénoncé l’inconsidération manifeste des autorités publiques qui pérennisent cette clochardisation. 

17 ans après avoir été liquidée, Gabon poste peine vraisemblablement à tourner la page. Une issue difficilement envisageable tant la dette du transactionnel demeure impayée. Las d’être tournés en bourrique, les déflatés se sont engagés à répéter les actions devant favoriser la prise en compte de leurs revendications des plus légitimes.

Le dossier des déflatés de Gabon Poste porté disparu à l’économie ?

C’est ce qu’a révélé Jacques Ikapi devant la presse. Le porte-parole du collectif des anciens agents de Gabon Poste ont dénoncé l’attitude des autorités publiques compétentes .« Depuis le 17 juillet dernier jusqu’à maintenant. Le Directeur de cabinet et le conseil technique du ministère de l’économie disent qu’ils n’ont pas encore vu le dossier », a-t-il indiqué.

Pour ce dernier, cette excuse dénote d’une volonté à peine voilée de les maintenir dans cet état de paupérisation. « Nous avions un but et je peux vous rassurer que l’objectif est atteint. Demain c’est le 1er août. Et plus que jamais nous devons rester soudés. Nous allons intensifier les actions pour avoir gain de cause », a martelé Jacques Ikapi sous les acclamations de ses pairs.

Plus de 100 personnes décédées sans leurs dus

Déterminés à aboutir à un résultat probant, les anciens agents de Gabon Poste ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne vont pas baisser les bras. S’assimilant à des animaux blessés qui ne peuvent que se défendre avec les moyens du bord. À ce propos, ils ont réitéré que « nous ne pouvons pas aller aux élections tant qu’on a faim ».

Une minute de silence a été observée en la mémoire de Dieudonné Nzigou Mavoungou. Ce dernier n’aurait pas été pris en charge convenablement par faute de moyens. Liquidée en 2006, le plan social emportait le paiement des droits légaux et la transactionnelle. Seulement, la dette est à 15 milliards FCFA.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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