Gabon : plus de 300 véhicules déjà saisis par le CTRI
L’opération propreté déclenchée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) dès sa prise de pouvoir se poursuit. C’est dans cette lancée que le porte-parole de la Présidence a tenu un point de presse le samedi 30 septembre dernier au cours duquel il a fait le point sur les saisies de véhicules effectuées chez d’anciens pontes du pouvoir déchu. A ce propos, Max Olivier Obame Ndong a révélé que 300 véhicules ont à ce jour été saisis.
Ce fut le baptême de feu pour le nouveau porte-parole de la présidence de la République, qui s’est ouvert à la presse ce samedi 30 septembre à la faveur d’un point de presse. Max Olivier Obame Ndong a dressé un premier bilan de l’action du CTRI, un mois après la prise du pouvoir par les forces de défense et de sécurité.
Plus de 300 véhicules saisis chez certains compatriotes
Si Max Olivier Obame Ndong ne s’est pas livré au jeu de questions-réponses avec la presse, il a toutefois apporté un certain nombre d’informations à propos de la forte activité des dernières semaines, menée par les forces de l’ordre. En effet, ces dernières ont réalisé un certain nombre de descentes sur le terrain afin de réaliser des perquisitions chez des compatriotes cités dans des affaires de malversations de tous genres.
En effet, en plus « d’importantes sommes d’argent saisies » lors de ces perquisitions, le porte-parole de la présidence de la République a affirmé que les décisions liées à l’harmonisation de la vie publique ont permis « la saisie d’un certain nombre de véhicules, plus de 300, volés par certains compatriotes ». Une information qui vient taire tous les bruits qui couraient à ce sujet, certains évoquant des chiffres sous-évalués, d’autres au contraire sur-évaluant le nombre de saisies.
Notons que les opérations des forces de défense et de sécurité se poursuivent de manière plus intensive avec la réactivation de la Task-force sur la dette intérieure et extérieure. Cette cellule, dont le bureau est entré en fonction, procède depuis lors à des auditions, en vue d’assainir le climat des affaires au Gabon.