Gabon: Pizolub à la barre le 17 novembre 2021
Plusieurs mois après les remous dus en partie aux décisions prises par le duo Jean-Marie Nkombe Wora et Michael Robert Aworet Azizet, respectivement Directeur général (DG) et Directeur administratif et financier (DAF), la Société Pizo de formulation de lubrifiants (Pizolub) ne semble pas sortie de l’auberge. En effet, apprend-t-on de sources proches du palais de justice, que des anciens employés ont saisi les juridictions compétentes pour licenciement abusif, discrimination, harcèlement et licenciement abusif déguisé. Les parties devraient être entendues le 17 novembre prochain.
Après l’action en justice de Rhonny Placide Obame Assoumou pour licenciement abusif de Pizolub S.A, il semble que les langues se soient, tour à tour, déliées. A telle enseigne que les agents présumés évincés arbitrairement sont déterminés à en découdre avec leur désormais ancien employeur. Lequel aurait allègrement violé leurs droits en actant leurs départs à la pelle par des procédures « totalitaires » et « viciées ». Finie la phase amiable où les plaignants espéraient un « sursaut de bon sens de la direction générale », place donc à la confrontation.
D’ailleurs, un des conseils des plaignants a révélé à la rédaction de Gabon Média Time (GMT) que son client et les membres du collectif des déflatés ont intenté une action en justice à l’encontre de Pizolub S.A. Déjà confronté à l’ancien porte-parole des salariés licencié, de manière tout à fait étrange, la société de fabrication de lubrifiants vieille de 43 ans, fera face à d’autres plaignants sous peu. « Le 17 novembre ils se rencontreront au tribunal. Une tentative de conciliation, notamment pour le paiement de leurs droits et les dommages intérêts », a confié une source proche du dossier.
En effet, la majorité des plaintes formulées à l’encontre de Pizolub S.A portent sur les licenciements abusifs, discrimination, harcèlement en milieu professionnel. Il s’agit notamment d’un des collaborateurs qui avait essuyé les affres du bras droit de Jean-Marie Nkombe Wora, Directeur général de ladite société. Et ce, pour « avoir porté un chapeau alors qu’il était au sein de l’entreprise ». Un comportement pourtant jugé « non incompatible » avec le règlement intérieur qui encadre les rapports entre les employés mais également vis-à-vis de leur hiérarchie.
Des situations qui s’apparentent d’emblée à des règlements de comptes envers les derniers agents qui auront traversé les âges au sein de cette entité publique. En fait, d’aucuns révèlent que la nouvelle Direction générale aurait purement et simplement souhaité évincer l’ensemble des collaborateurs de feu Guy Christian Mavioga. Seulement, mal leur en a pris, tant l’excès de zèle affiché par certains responsables pourrait coûter pas moins de 250 millions FCFA de dommages intérêts à cette entreprise, déjà au bord du gouffre financièrement. Et ce, malgré l’injection récente de 2,5 milliards FCFA par l’État gabonais. Le rendez-vous est donné pour le 17 novembre prochain pour le dénouement !