Gabon : Paulette Missambo, un leadership exemplaire face aux critiques

Alors que le climat politique gabonais reste sous tension, Paulette Missambo, présidente du Sénat de la Transition, fait face à une série d’attaques l’accusant de favoritisme dans la gestion de l’institution. Pourtant, au-delà des polémiques, son leadership et son engagement en faveur d’une gouvernance transparente témoignent d’une volonté de rupture avec les pratiques du passé.

Un Sénat dirigé avec rigueur et inclusivité. Depuis sa prise de fonction le 11 septembre 2023, Paulette Missambo s’est attelée à redonner au Sénat son rôle de chambre de réflexion et d’équilibre institutionnel. Contrairement aux allégations de népotisme qui circulent, ses choix de nomination reposent avant tout sur la compétence et la diversité politique.

« Nous avons besoin de renforcer les institutions avec des personnes compétentes et engagées, sans distinction d’origine ni d’appartenance politique », aurait-elle confié à ses proches collaborateurs.

Preuve de cette inclusivité, plusieurs personnalités issues de différentes tendances politiques occupent des postes clés au sein des commissions parlementaires. On retrouve par exemple le Général Fabienne Ovouguiyissa à la Commission des Affaires étrangères et de la Défense, ou encore Emmanuel Ntoutoume Ndong, membre de l’Union nationale, à la tête de la Commission des Finances.

Un engagement pour la méritocratie

Contrairement à certaines critiques qui lui sont adressées, Paulette Missambo n’a jamais favorisé un cercle restreint de proches. Sa gestion est marquée par la reconnaissance du mérite et de l’expertise, un changement notable par rapport aux anciennes pratiques où la cooptation familiale prévalait.

Dans un contexte où l’éthique politique est souvent remise en question, elle s’est imposée comme une figure de probité. « Nous devons avancer avec intégrité, car seule la compétence doit guider nos décisions », avait-elle rappelé lors d’une réunion avec ses collaborateurs.

Des critiques alimentées par des rivalités politiques

Les attaques à son encontre semblent davantage motivées par des agendas politiques que par de réelles préoccupations institutionnelles. Certains de ses détracteurs, bénéficiant eux-mêmes des privilèges du pouvoir sous l’ancien régime, peinent à accepter une nouvelle manière de gouverner, basée sur l’impartialité et la justice.

Désignée marraine de l’association Ossimane dans l’Ogooué-Lolo, une organisation soutenue par le président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, elle incarne une figure respectée au sein du paysage politique gabonais. Ce soutien, loin d’être le fruit du hasard, témoigne de la reconnaissance de son travail et de son engagement pour l’intérêt général.

Un parcours politique forgé dans l’épreuve

Paulette Missambo n’a jamais cédé aux compromissions. Éloignée du pouvoir sous Ali Bongo Ondimba pour avoir refusé de collaborer avec son régime, elle a traversé une longue période d’exclusion politique. Pourtant, son engagement n’a jamais faibli. Aujourd’hui, elle continue d’œuvrer pour un Gabon plus juste et équitable, malgré les campagnes de déstabilisation menées contre elle.

Loin des querelles partisanes, Paulette Missambo incarne une gouvernance tournée vers l’avenir. Son approche inclusive, sa rigueur et sa vision du Sénat comme institution républicaine font d’elle une figure incontournable du paysage politique gabonais. Ceux qui l’attaquent devront, tôt ou tard, reconnaître son apport à la transition en cours.