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Gabon : Parfaite Amouyeme reconnaît l’existence d’un marché illicite du sucre

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Le ministre du Commerce, des PME – PMI, en charge des activités génératrices des revenus, Paulette Parfaite Amouyeme a reçu en audience ce 03 juin 2024 le Directeur commercial de la Sucrerie africaine du Gabon (SUCAF), Donald Ollo Nguema. Au menu des échanges, la préparation de la rencontre avec les responsables de l’entreprise turc MFB International, nouvel acquéreur du géant gabonais du sucre. Une rencontre qui a permis de relever les défis liés à cette phase de transition.

Le processus de changement de propriétaire à la Sucrerie africaine du Gabon a un impact négatif sur la saison sucrière au point d’occasionner une tension sur la chaîne d’approvisionnement. Une situation dont ont conscience les autorités ministérielles, qui ont reconnu une spéculation et une prolifération d’un marché illicite. 

Parfaite Amouyeme déterminée à protéger le pouvoir d’achat des Gabonais 

La rencontre entre le ministre du Commerce, Paulette Parfaite Amouyeme et le Directeur commercial de SUCAF, Donald Ollo Nguema a permis aux partis d’aborder un certains nombre de points cruciaux, visant à protéger les intérêts des travailleurs et de garantir la chaîne d’approvisionnement durant cette phase. En effet, la rencontre a précisément porté sur « la conservation des emplois des compatriotes employés par SUCAF, le circuit de distribution, l’approvisionnement du marché ainsi que l’élaboration d’un cahier de charges », précise le compte-rendu d’audience.

Par ailleurs, consciente de la « pénurie de sucre constatée et avérée à l’échelle nationale », dûe à ce contexte particulier, Paulette Parfaite Amouyeme entend « apaiser le climat des affaires, stabiliser le marché, cesser les spéculations en mettant un terme au marché illicite qui se construit autour de ce produit de première nécessité ». Notons que depuis quelques semaines, le prix du paquet de sucre est passé de 900 Fcfa à 1 000 Fcfa, voire à 1 200 Fcfa dans certains commerces. Faute de se voir approvisionner, certains distributeurs en viennent à cacher des stocks. Une pratique qui participe de cette flambée des prix.   

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