Gabon: Pablo Moussodji Ngoma vole au secours de Pierre Alain Mounguengui après sa convocation
Alors que l’opinion nationale et internationale a été survoltée par la convocation du Président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) devant la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), un de ses proches collaborateurs a choisi de voler à son secours. En effet, Pablo Moussodji Ngoma a, via un libre propos publié chez notre confrère Gabonactu, indiqué que Pierre Alain Mounguengui est « convoqué pour une déclaration des revenus ».
Si la toile s’enflamme après la récente convocation par la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite de Pierre Alain Mounguengui, entrevue comme un moyen de le rapatrier sur le sol gabonais, alors qu’il demeure en terre camerounaise, le responsable de la communication au sein de la Fédération gabonaise de football a voulu tirer les choses au clair. Pour Pablo Moussodji Ngoma, cette convocation ne devrait à aucun moment soulever un tollé en ce sens qu’il ne s’agirait que d’une simple procédure de déclaration de revenus.
Par ailleurs, le journaliste sportif proche du patron du football gabonais indique que ce dernier ne devrait répondre que de la gestion des fonds du contribuable. « En tant que Président de la Fegafoot, il a le devoir de justifier les fonds du contribuable au cas où celui-ci mettrait à disposition des budgets pour le fonctionnement ou la gestion des équipes nationales », a-t-il soutenu.
Avant de poursuivre en dédouanant le président de la Fédération gabonaise de football. « les équipes nationales étant financièrement gérées par le Ministère des sports en tant qu’ordonnateur à travers l’Office national pour le développement du sport et de la culture (ONDSC). S’il est donc convoqué pour une déclaration des revenus, c’est un exercice classique qui ne devrait pas susciter autant de commentaires », ajoute Pablo Mousssodji Ngoma. Pas sûr que cette sortie médiatique pourra éteindre le feu allumé sur la toile liant sa convocation à l’affaire d’abus sexuels sur mineurs. Nous y reviendrons !
