Gabon: ouverture prochaine du premier laboratoire d’analyses alimentaires
Dans l’optique de prévenir et gérer les risques nutritionnels et sanitaires mais également d’apporter une dynamique de qualité, l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA) devrait prochainement se doter du premier laboratoire d’analyses alimentaires en République gabonaise. L’annonce a été faite ce samedi 6 février 2021, soit quelques jours après l’installation d’un bureau AGASA au sein du guichet unique d’investissements.
Sur tous les fronts en ce début d’année 2021, l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) entend apporter une nouvelle dynamique à l’ensemble de ses missions. Ainsi, après avoir récemment installé un bureau au sein de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) en vue de « promouvoir ses activités et ses prestations de services », l’établissement public à caractère scientifique et technique entend désormais accentuer sa mission d’analyses alimentaires.
En effet, comme annoncé ce samedi 6 février, le ministère de l’Agriculture a décidé d’établir un pôle de cinq laboratoires sur le site d’Avorbam, dont un laboratoire d’analyses alimentaires qui est le premier du genre au Gabon et en Afrique Centrale à utiliser une technologie de pointe. Visant à prévenir et gérer les risques nutritionnels et sanitaires mais également à apporter une dynamique de qualité, ce pôle scientifique devrait offrir une fiabilité de résultats de haut niveau.
Entre réalisation d’analyses microbiologiques et physico-chimiques, contrôles approfondies en vue de suivre les rythmes de productions, recherche des germes témoins d’hygiène et bactériologiques ou encore recherche de germes pathogènes et d’altération, ce laboratoire qui sera inauguré dans les semaines, devrait donc permettre à l’AGASA de répondre un peu plus aux attentes des acteurs de la filière agroalimentaire en matière de sécurité et de qualité des aliments destinés à la consommation.
A noter que ce laboratoire sera également composé d’un pôle de biologie moléculaire et de vitro culture, mais également d’un laboratoire des sols, d’un laboratoire sur les systèmes d’information géographiques et d’un laboratoire national vétérinaire. Toute chose qui devrait renforcer l’impact d’une agence dont la vocation est « d’apporter des solutions concrètes aux problèmes structurels liés à la consommation des denrées alimentaires impropres ».