Gabon : Ndong Sima fait de la Santé et du bien-être des populations une priorité
Le premier ministre de transition Raymond Ndong Sima a décliné le 7 décembre dernier devant les députés, son plan d’action pour mener à bien la transition politique, la relance économique et la consolidation des acquis sociaux. Évoquant notamment la santé, le chef du gouvernement a mis un point d’honneur à améliorer ce secteur vital au développement en vue d’assurer le bien-être des populations.
Sortir le système sanitaire du pays de l’état de léthargie dans lequel il est plongé depuis des années. Telle est la résolution prise par le patron de l’immeuble du 2 décembre, lors de son allocution à l’assemblée nationale. Conscient des attentes légitimes des Gabonais dans un secteur de la santé, dont les carences ont largement été révélées durant la pandémie de Covid-19, et ce malgré les centaines de milliards de FCFA qui y ont été injectés, le premier ministre de transition a décliné un chapelet de projets afin d’en optimiser le rendement.
Un système de santé découpé en deux volets
C’est donc dans l’optique de remédier aux différentes carences en milieu sanitaire, que le chef du gouvernement a tout d’abord annoncé la poursuite des réformes juridiques dans le secteur de la santé, lesquelles passent d’une part par « la prise de textes nécessaires à la bonne exécution de la politique de santé publique ». Pour ce faire, deux volets ont été évoqués, le premier étant un volet préventif avec « la relance des bases épidémiologiques en cas de survenances d’épidémies, le renforcement de la couverture vaccinale à travers le Programme elargi de vaccination (PEV) et d’autres Programmes de Santé Publique ».
Le second, ciblant également l’amélioration de l’accès aux soins, vise principalement à « actualiser la carte sanitaire du pays pour optimiser le dispositif de santé, et garantir une offre de soins à partir de la case de santé », une carte qui « sera gérée par des agents de santé communautaire formés parmi les personnes choisies au plus près des lieux d’intervention ». Deux volets qui permettront donc d’apporter une réponse au besoin d’amélioration de l’accès aux soins.
Par ailleurs, dans l’optique de résoudre le problème du déficit en personnel, le chef du gouvernement prévoit de « rendre disponibles sur le territoire national des formations de pointe en mettant à contribution les Universités et Instituts de formation sanitaire ». Toute chose qui devrait donc s’accompagner d’une amélioration de l’offre de formation universitaire et probablement d’une cure de jouvence pour les structures dédiées que sont l’Université des Sciences de la Santé (USS) et l’Institut National de Formation d’Action Sanitaire et Sociale (INFAS).
Autant de projets qui traduisent inexorablement la bonne volonté du gouvernement de transition à restaurer la confiance et établir des bases solides en vue d’un avenir plus stable, pour chaque Gabonais surtout en cette période particulière pour notre nation.
Geneviève DEWUNO