Gabon : montée au créneau des ex agents de Corail constructions pour le paiement de leurs droits
Depuis le lundi 22 janvier 2024, les ex agents de Corail constructions équipements font un sit-in. Victimes de la fermeture de la société qui les employait, ces compatriotes réclament le paiement de leurs droits.
Délaissés depuis de nombreuses années, les employés de Corail Constructions équipements ont exprimé leur mécontentement. Il y a 3 ans, en août 2021, ils avaient déjà attiré l’attention des autorités de l’époque sur la situation qui les accable, notamment le non paiement de leurs droits.
Affaire Corail constructions, 4 ans de précarisation
Après la cessation d’activité de Corail constructions équipements , les employés, n’ont pas perçu leurs droits. Malgré les démarches entreprises tant par ces compatriotes réunis en collectif, aucune compensation financière n’a été versée à ce jour. Abusés, ces anciens employés ont pourtant interpellé à maintes reprises les anciens gouvernants mais ils n’ont obtenu aucune réponse favorable à leurs revendications.
Avec le changement de régime et la mise en place de la Task force, ils espèrent obtenir gain de cause. « On revendique aujourd’hui le paiement de nos droits via la task force, via la délivrance de notre convention » , a indiqué Anne Mouworo, ex employée de ladite entreprise. Après 4 ans de précarisation durant lesquels certains d’entre eux auraient perdu la vie, ces pères et mères de famille à bout de souffle, s’en remettent au président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema. « Papa Oligui pitié. Depuis 2020 nous attendons le paiement de nos droits. Au secours », peut-on lire sur une banderole.
Informés de cette situation, les responsables de la Direction générale de la dette ont reçu les représentants de ce collectif. « La taskforce a validé 6 milliards de créance puis elle a annulé les 16 milliards sachant qu’elle a bien délivré un pv de créance qui validait les 16 milliards » a indiqué Léon Mboumounou, porte-parole des ex agents de corail constructions équipements. Gageons que cette histoire connaisse enfin son dénouement.