Gabon : Mise en service des centrales flottantes Karpowership par le Général Oligui Nguema

Ce vendredi 28 février, le Président de la Transition, Général Brice Oligui Nguema, a procédé à la mise en service des centrales électriques flottantes du groupe turc Karpowership, lors d’une cérémonie organisée à Owendo. Une mise en service qui devra permettre de stabiliser le réseau électrique du pays mais également d’envisager un avenir énergétique durable. 

C’est en présence de l’Ambassadeur de Turquie au Gabon et du Vice-président de Karpowership que s’est déroulée cette cérémonie. Une initiative qui découle d’un accord signé le 15 février dernier entre l’État gabonais et Karpowership, visant à améliorer l’approvisionnement en électricité dans le Grand Libreville et ses environs. La mise en service de ces centrales flottantes s’inscrit dans un contexte de crise énergétique marqué par des délestages fréquents qui ont touché de nombreux foyers et entreprises gabonaises. 

Les centrales flottantes Karpowership, une solution aux coupures de courant

Les coupures de courant, qui se sont intensifiées ces derniers mois, résultent d’une consommation énergétique croissante et d’installations souvent surchargées. De plus, l’obsolescence des infrastructures et le manque d’investissements structurels depuis des années aggravent la situation. Des incidents sur le réseau électrique, amplifiés par des actes de sabotage, notamment de la centrale d’Alenakiri, ont également contribué à cette crise. 

Pour le Général Oligui Nguema, la mise en service de ces centrales flottantes représente une réponse concrète aux défis énergétiques du pays. Les powerships de Karpowership, avec une capacité totale de construction surpassant les 7000 MW, devraient répondre efficacement à la croissance dynamique des besoins énergétiques du Gabon. 

Karpowership opère déjà dans plus de quarante pays à travers le monde, dont le Brésil, le Ghana et le Sénégal, apportant une expertise reconnue dans la gestion de l’énergie. Actuellement, le groupe emploie 32 travailleurs gabonais, soit 40% de son équipe, démontrant son engagement envers l’emploi local et le développement des compétences nationales.