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Port-Gentil : ouverture du procès du présumé pédophile et incestueux Edgard Kapone

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La salle d’audience de la Cour d’appel judiciaire de Port-Gentil a servi de cadre à l’ouverture de la première session criminelle ordinaire de l’année 2023-2024. Parmi l’un des dossiers traités lors de cette session, celui du présumé pédophile Edgard Kapone poursuivi pour inceste, enregistrement d’images et viol sur mineur. 

Pendant plus d’un mois, les populations seront tenues en haleine au cours de la première session criminelle ordinaire de l’année judiciaire 2023-2024. En effet, l’ouverture de cette session s’est effectuée le lundi 18 mars avec l’affaire Edgard Kapone, auteur présumé de pédophilie sur sa progéniture avec la complicité présumée de sa compagne, Carine Eyang. Les faits s’étaient déroulés en janvier 2021 dans la cité pétrolière. 

L’affaire Edgard Kapone renvoyé à la fin de la session criminelle

Il faut dire que cette affaire un véritable tollé dans la capitale économique et même sur les réseaux sociaux. En effet, le pot au rose avait été découvert par une conseillère d’éducation mise au courant par le jeune prince Kapone des sévices dont il était victime avec ses frères. Aussitôt, la police judiciaire s’était saisie de l’affaire en procédant à l’interpellation du père. 

Au cours des auditions, Prince Nkolo Kapone aurait relaté tout ce que son père et deux de ses amis lui faisaient endurer avec ses frères cadets, notamment des fellations, des sodomies, ou encore l’introduction d’objets taillés sous forme de pénis. Lors du procès, le dossier n’aura malheureusement pas pu être traité, car la victime était absente à l’ouverture de la session. Selon des sources, la victime serait hors de Port-Gentil. 

L’affaire a donc été renvoyée à la fermeture de la session. Rappelons que la campagne d’Edgard Kapone, Carine Eyang est également poursuivie pour non-assistance en personne en danger et complicité pour viol sur mineur. Cette dernière n’aurait pas dénoncé son partenaire pour les atrocités que ce dernier faisait subir à leur progéniture. À noter que les deux détenus risque jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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Un commentaire

  1. Bonjour,

    Je trouve votre article très léger, mimite bâclé.
    C’est tout de même une affaire qui a choqué l’opignon public.
    Un article plus élaboré aurait été souhaitable de la part du lecteur que je suis.

    Cordialement

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