Gabon: marginalisés par l’ANPN, les écogardes demandent l’intervention d’Ali Bongo
Délaissés par la tutelle en l’occurrence l’Agence nationale de la protection de la nature (ANPN) , les agents affiliés au Syndicat national des écogardes du Gabon (Syneg) ont décidé de se tourner vers les plus hautes autorités de la nation. En effet, ces derniers ont adressé une lettre ouverte au Chef de l’État Ali Bongo Ondimba pour solliciter son intervention dans la prise en compte de leur cahier de charges resté lettre morte 3 mois après.
« Nous, Syndicat national des écogardes du Gabon (Syneg) venons, auprès de votre haute autorité en tant que garant des institutions de la République Gabonaise, vous soumettre les difficultés qui sont les nôtres », est-il clairement indiqué dans le document dont la copie est parvenue à la rédaction de Gabon Media Time (GMT). Une tentative ultime d’assistance qui démontre le désarroi dans lequel sont plongés ces gardiens des espaces forestiers au Gabon.
Dans l’exposé de leurs difficultés, les écogardes n’ont pas manqué de lister de manière graduelle les principaux avancements espérés. Il s’agit entre autres du paiement de 3 mois de salaires, qui correspond à l’arriéré enregistré à ce jour et l’amélioration de leurs conditions de travail. Une situation qui ne date pas d’aujourd’hui tant ces derniers n’ont pas cessé d’interpeller le ministre de tutelle le Pr. Lee White et les responsables de l’ANPN qui n’ont visiblement pas fait de leurs revendications des priorités.
Gageons que le Président de la République Ali Bongo Ondimba prêtera une oreille attentive à cette situation irrégulière qui clochardise des dizaines de pères et des mères de familles qui ne demandent qu’à vivre de leurs activités et à servir convenablement leur patrie. Pour rappel, les écogardes avaient observé une marche pacifique en direction de la Primature et du Trésor public, en vain.