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Gabon : l’Unicef pour une augmentation du budget alloué à l’enseignement préscolaire

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C’est sous le thème « Éducation pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue » que la Journée de l’enfant africain a été célébrée le dimanche 16 juin 2024. Occasion pour le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) de formuler un appel urgent aux gouvernements africains, y compris celui du Gabon, pour une augmentation significative du budget alloué à l’enseignement préscolaire.

Définie comme une période de préapprentissage institutionnalisée au cours de laquelle l’enfant se prépare à lire et à écrire en français, la langue officielle, le préscolaire, devrait être effectué par les enfants de 0 à 5 ans. Toutefois, le déficit infrastructurel pose un réel problème pour l’applicabilité de ce texte. Pour garantir une éducation pour tous, l’Unicef encourage les pays à accroître leur investissement dans l’enseignement préscolaire.

Pour un meilleur investissement dans l’enseignement préscolaire

Dans le cadre de la Journée de l’enfant africain, l’Unicef a souligné l’importance de l’éducation préscolaire dans le développement des enfants. Selon plusieurs études, citées par l’organisme, les enfants qui bénéficient d’une éducation préscolaire de qualité sont mieux préparés pour l’école primaire, présentent de meilleurs résultats scolaires à long terme et sont plus susceptibles de réussir dans la vie. « Les enfants ont droit à une éducation de qualité, mais les systèmes éducatifs ne répondent pas aux attentes d’un trop grand nombre d’entre eux », a déclaré Etleva Kadilli, Directrice régionale de l’Unicef pour l’Afrique de l’Est et Australe.

En outre, les récentes analyses de l’Unicef ont montré que la plupart des pays africains ne remplissent pas leurs engagements d’allouer 20 % de leur budget national à l’éducation, comme le recommande le cadre d’action pour les Objectifs de développement durable pour l’éducation. Le Gabon ne fait pas exception à cette règle puisque jusqu’en 2021 le pays consacrait moins de 15% de ses dépenses publiques à l’éducation. Selon les données communiquées en janvier dernier par le ministère de l’Éducation nationale, sur environ 700 établissements primaires publics, 47 % sont dépourvus de classes préscolaires. Le déficit de 3500 salles de classe à travers le pays affecte particulièrement les pré-primaires, les laissant gravement sous-financés et mal équipés.

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