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Gabon : l‘ordonnance autorisant la polygamie pour les officiers généraux ratifiée par les députés de la transition

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C’est à la faveur du Conseil des ministres du 22 janvier 2024 que le projet d’ordonnance modifiant et complétant certaines dispositions de l’ordonnance n° 007/2010 du 25 février 2010 portant Statut Particulier des Militaires,  ratifié par la loi n° 18/2010 du 27 juillet 2010, que le texte donnant la possibilité aux officiers généraux et supérieurs de souscrire à l’option polygamique du mariage. Un texte qui a donc été ratifié ce 16 mai par l’Assemblée nationale de Transition, qui avait été instruit d’un projet de loi de ratification.

C’est par 69 voix pour, 5 contre et 6 abstentions que le projet de loi portant ratification de l’ordonnance numéro 004/PR/2024 du 23 janvier 2024 modifiant et complétant certaines dispositions de l’ordonnance n° 007/2010 du 25 février 2010 portant Statut Particulier des Militaires,  ratifié par la loi n° 18/2010 du 27 juillet 2010 a été adopté. Une étape qui ouvre la voix à l’option polygamique pour les officiers généraux et supérieurs de nos forces de défense et de sécurité. 

La polygamie pour les officiers subalternes sous réserve d’accord de la hiérarchie

C’est entre autres ce qui ressort du texte adopté par les députés de la Transition. En effet, selon le député de la Transition, Geoffroy Foumboula Libeka, « La polygamie s’applique à tous les agents des forces de défense et de sécurité, tous grades confondus », indique-t-il. Sauf exception, et non des moindres, « les officiers subalternes doivent obtenir l’accord de leur supérieur hiérarchique et faire la démonstration qu’ils ont les moyens nécessaires pour pouvoir assumer cette responsabilité polygamique », a poursuivi le parlementaire de la Transition, qui par ailleurs a voté contre.

Notons qu’au cours d’une conférence de presse animée le 31 mars 2024, le Porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions, le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi avait déjà indiqué que ce régime ouvert aux Forces de défense et de sécurité ne s’appliquait pas aux femmes. Une mention qui devrait logiquement figurer dans le texte voté à l’Assemblée nationale.     

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