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Gabon : l’État central reprend la main sur la gestion environnementale des centres urbains

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En dépit des efforts déployés sous l’administration du Général Judes Ibrahimes Rapontchombo, la situation de Libreville demeure préoccupante, avec une gestion des déchets qui continue de poser problème. Idem d’ailleurs pour la plupart des capitales provinciales. Face à l’échec constaté de la décentralisation de cette gestion, l’État central a pris la décision de réaffirmer son autorité en la matière. Cette reprise en main s’est concrétisée par la création de la Direction générale de la ville et des paysages urbains (DGVPU).

Malgré les initiatives prises sous l’administration du Général Judes Ibrahimes Rapontchombo pour améliorer la salubrité de la ville de Libreville, le constat demeure alarmant. Les rues sont jonchées de détritus, ce qui nuit à l’environnement urbain et à la qualité de vie des habitants. Cette réalité est quasiment répandue sur toute l’étendue du territoire. 

La gestion environnementale de nouveau entre les mains de l’Etat central

Dans ce contexte, la décentralisation de la gestion du paysage des centres urbains, qui visait à confier cette responsabilité aux autorités locales, n’a pas produit les résultats escomptés. Bien que cette approche ait été tentée dans l’espoir d’une meilleure prise en charge des problématiques locales, elle s’est révélée inefficace pour résoudre les défis environnementaux auxquels fait face le pays.

Face à cette situation dégradant l’image de la capitale et du reste du pays, l’État central a décidé de réagir en reprenant la main sur la gestion paysagère des centres urbains, et notamment de la capitale. La création de la Direction générale de la ville et des paysages urbains marque un tournant dans la politique de salubrité publique du pays. Cette nouvelle entité aura pour mission de coordonner les efforts en matière de gestion des déchets, d’embellissement urbain et de préservation des espaces verts.

Cette décision traduit la volonté des autorités gabonaises de prendre des mesures fortes pour améliorer la qualité de vie des citoyens et préserver l’environnement urbain. En centralisant la gestion environnementale, l’État espère mettre en place des politiques plus efficaces et mieux adaptées aux besoins réels des populations urbaines en accord  avec le nouvel agenda urbain de l’ONU-Habitat. Reste à savoir quelles actions concrètes seront entreprises par cette direction, pour résoudre les problèmes environnementaux de Libreville et d’autres centres urbains du Gabon.

Geneviève Dewuno Edou

Diplômée en journalisme,je suis chargée des rubriques Santé en plus d’être l’une des voix derrière de nombreux reportages de GMTtv. L'écriture, la pose de voix, la présentation du Journal télévisé sont les principales tâches que j’exécute et pour lesquelles je mets mes capacités au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time.

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Un commentaire

  1. Bonjour,
    A lire votre article on croirait que c’est l’administration qui crée et qui gère les déchets qui jonchent dans les rues de villes du pays. En effet la gestion de la salubrité de nos espaces publics ne pourra être effective que si tout le monde joue le jeu . Les citoyens ,les écoles, les médias, les mairies et enfants les entreprises de collecte et de nettoyage.
    Car si les citoyens continuent a jeter nonchalamment des ordures dans la rue sans se soucier de ce processus de salubrité, je suis sûr qu’aucune administration centralisée ou décentralisée qu’elle soit réussira dans ce processus. Si les écoles et les médias ne répètent pas régulièrement les comportements civilisés aux citadins le chaos continuera.
    Si l’état n’adopte pas de stratégie de gestion claire (zéro plastique, trie des déchets, interdiction de dépôt sur les routes, ramassage payant pour les citoyens) le chaos continuera.
    La gestion de la salubrité doit être envisagée comme une chaîne et le n matière de chaîne c’est le maillon le plus faible qui définie la force de toute la chaîne,il faut donc sérieusement éduquer les populations a la gestion de la salubrité et on aura peut-être des comportements à la japonaise !

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