Gabon : l’ESSG, un établissement non reconnu par l’État, délivrait des pseudos diplôme depuis 8 ans
C’est la douche froide pour les étudiants inscrits à l’école supérieure de santé du Gabon (ESSG). En effet, lors d’une récente publication du quotidien L’Union faisant état des établissements reconnus par l’Etat, l’Ecole de santé du Gabon n’y figurait pas. Une situation qui a suscité l’ire auprès des apprenants et des parents d’élèves , exigeant des explications du personnel administratif.
Le milieu de l’enseignement au Gabon s’apparente à une jungle, principalement le milieu de l’enseignement supérieur. En effet, certains individus parviennent à outrepasser la loi, ouvrant des établissements sans l’autorisation du ministère de l’Enseignement supérieur. C’est le cas de l’école de Santé du Gabon, située à dans la commune de Libreville où pot au rose a été découvert. Beaucoup de publicité, numéro d’agrément technique à l’appui, siège de l’établissement, corps administratif présent. Tout est réuni pourtant, cet établissement d’enseignement privé n’est pas reconnu par l’Etat gabonais.
L’école de Santé du Gabon une belle arnaque
Depuis quelque temps déjà, un climat délétère régnait au sein de l’établissement d’enseignement supérieur. Et pour cause, certains étudiants manifestent contre les complications rencontrées avec les diplômes délivrés par l’école de Santé du Gabon. Cette nouvelle, est la goutte d’eau qui a fait débordée le vase. «Je suis parents d’élèves, depuis 2 ans je n’ai jamais rencontré le fondateur de cette école. Cet établissement est un centre, tout ce qu’ils ont proposé dans les publicités comme filière c’est du faux. Tout est masqué » a confié un parent d’élève indigné indiquant que cette supercherie était entretenue par l’administration « à chaque fois que je cherche à rencontrer le fondateur de cet établissement, ils m’ont toujours fait balader au niveau de l’administration ».
Face à une telle situation, les compatriotes sont complètement dépités. De l’argent jeté par la fenêtre, les apprenants se sont dévoués pour obtenir de bons résultats qui ne pourront servir à rien. « Quelle est la démarche à suivre? Les parents ont dépensé l’argent. Nous nous sommes investis, depuis des années je paie des frais d’un laboratoire inexistant. Je paye de l’argent depuis 3 ans que les autorités face quelque chose car c’est pas normal » ont fustigé les parents qui n’ont pas pu contenir leur colère et leur désarroi « pour une dame comme moi je ne travaille pas, je me bats avec mes enfants, j’ai dépensé 80 000 FCFA chaque mois durant trois ans ».
Si les diplômés de cette école ne sont pas reconnus, comment comprendre qu’elle ait pu fonctionner durant toutes ces années? Par quelle voie les responsables ont-ils obtenu l’autorisation d’ ouvrir un établissement d’enseignement supérieur ? Les plus hautes autorités sont invitées à jeter un regard de ce côté afin que la lumière soit faite, car depuis des années le pays s’est illustré par de tels actes qui sont souvent passés sous silence.
Il est vraiment désolant de voir des établissements non reconnus profiter de la confiance des étudiants et de leurs familles. Les autorités doivent absolument enquêter sur cette école de Santé du Gabon et prendre des mesures pour protéger les étudiants et réparer les torts causés. Il est crucial de garantir que seuls les établissements dûment autorisés par le ministère de l’Enseignement supérieur opèrent légalement pour assurer la qualité de l’éducation et la crédibilité des diplômes délivrés.
Les conséquences d’un désordre autrefois parfaitement entretenu !
En effet, en plus de ces arnaques faites à découvert et en toute impunité, soulignons également les mauvaises pratiques au sein de la quasi totalité d’établissement supérieurs et professionnels en matière de délivrance volontairement tardive des diplômes, soit deux ans minimum, souvent exigés sur le marché de l’emploi, pénalisant ainsi la majorité des postulants. Une subtile volonté d’incitation au chômage des jeunes, au chômage de masse !
Il est temps de remettre de l’ordre dans l’ensemble des domaines, en affinant les dispositifs procéduraux, en promouvant l’éthique et en sanctionnant toutes les brebis galeuses !
La détermination stimule toujours la volonté !
Bel article qui dénonce un phénomène devenu très dommageable pour la jeunesse et la population gabonais, mais beaucoup trop de fautes. Chers rédacteurs svp faites des efforts pour corriger et éviter ces coquilles à l’avenir. Merci.