Gabon : les précisions de PH Travaux Publics sur le projet d’aménagement de Mfoulayong
A la suite des dénonciations faites par certains citoyens au sujet du du projet de lotissement de Mfoulayong, bourgade située dans la commune de Ntoum, la société PH Travaux Publics a tenu à restituer les faits sans manquer de tordre le cou aux supputations sur des supposées ventes clandestines de parcelles. En effet, selon ses responsables, ce projet qui s’inscrit dans le cadre du programme du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) « un Gabonais, une parcelle » se déroule sans anicroche conformément au contrat de délégation qui la lie au ministère de l’Habitat.
Si dans notre article intitulé Ntoum : imbroglio autour de l’attribution de parcelle par le ministère de l’Habitat à Mfoulayong nous nous faisions le relai de plaintes de certains citoyens mais aussi du chef de quartier de cette localité, l’entreprise en charge de l’aménagement du projet a tenu à balayer d’un revers de la main les accusations proférées à son encontre.
Soucieux de rétablir la vérité, elle a tout d’abord rappelé que la convention qui la lie au gouvernement s’inscrit dans le cadre d’un « contrat de délégation » ce conformément à la convention d’aménagement de lotissement. Et que si certains arguent qu’il s’agit d’un contrat de Partenariat Public-Privé octroyant une superficie de plus de 50 hectares à PH Travaux Publics, il n’en est rien, puisque l’arrêté n°0008/MHUC/CAB/CT2 du 04 juin 2024 n’indique nullement une quelconque superficie.
« Il faut souligner que l’espace concerné est issu des titres fonciers de la République Gabonaise, et le ministère a mis à notre disposition 429 800 mètres carrés que nous avons l’obligation de viabiliser, d’assurer la commercialisation mais aussi d’accompagner le gouvernement sur les démarches permettant l’identification des squatters et leur intégration dans le lotissement à titre gracieux, ce après vérification », a expliqué à Gabon Media Time, le responsable de PH Travaux Publics.
D’ailleurs, il assure que depuis le début du projet, c’est plus d’une trentaine de compatriotes qui l’ont déjà intégré de fait et que ces intégrations se font au fil de l’avancement du projet. Il a tenu à rassurer sur le fait que l’entreprise assure une communication permanente avec les autorités notamment la Direction provinciale de l’Habitat. Par ailleurs, elle s’étonne de la sortie du chef de quartier alors qu’il avait été saisi à postériori par les autorités compétentes lors du démarrage des travaux.
GMT TV