Gabon : les parlementaires de la transition en atelier de formation sur l’élaboration de la loi de finances
Mieux appréhender les enjeux liés à la gestion budgétaire et à la révision des mécanismes constitutionnels de notre pays. C’est l’objectif poursuivi par les députés et sénateurs de la Transition, qui sont réunis depuis ce 03 octobre autour d’un atelier de formation en vue d’une meilleure compréhension de l’élaboration de la loi de finances et d’un meilleur contrôle budgétaire. Un atelier qui se poursuit ce 04 octobre, et qui arrive à point nommé pour les parlementaires, qui seront bientôt soumis à l’examen de la loi de finances 2025.
C’est en présence des députés et sénateurs de la Transition, que l’honorable François Ndong Obiang, premier Vice-président de l’Assemblée nationale de Transition a ouvert la cérémonie de ces deux jours de formation. Il faut dire que ce renforcement de capacités se fait à l’initiative de l’Institut International pour la Démocratie et l’Assistance Électorale (IDEA Internationale), avec l’appui du ministère néerlandais des Affaires étrangères et de l’Union européenne, dans le cadre de l’initiative Team Europe Democracy.
La loi de finances initiale 2025 en ligne de mire
Cette formation qui s’articule autour des thématiques liées au cycle budgétaire, à l’élaboration de la loi de finances, au contrôle et à l’audit des comptes publics, ainsi qu’à l’examen des objectifs budgétaires, vise un objectif principal. En effet, au terme de celle-ci, les parlementaires de la transition seront prêts à « l’examen et l’adoption de la loi de finances initiale exercice 2025 », mais seront également dotés des « compétences nécessaires pour un meilleur contrôle budgétaire ».
Il faut dire que les formateurs mettent également un accent particulier sur l’amélioration du processus budgétaire ainsi que la révision du rôle des parlementaires dans ce domaine. Selon François Ndong Obiang, cet atelier vise également au renforcement de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Une exigence d’autant plus essentielle que les Gabonais nourrissent de forts espoirs dans ce domaine également.