Gabon : les LGBTQ+ dénoncent leur exclusion du dialogue national
Présenté comme la grande réunion devant permettre aux Gabonais de tous bords de trouver des solutions à la relance du pays, le dialogue national coordonné par les confessions religieuses se fera sans la communauté LGBTQ+ vivant au Gabon. Exaspérés par cette situation, ces derniers dénoncent un deux poids deux mesures et appellent les autorités publiques de la transition à se raviser.
C’est à la faveur d’un entretien accordé à la rédaction de Gabon Media Time (GMT), le vendredi 8 mars dernier, que le président de la communauté LGBTQ+ vivant au Gabon a dénoncé les agressions en tous genres qu’ils subissent au quotidien. Des injures aux coups et blessures en bande organisée, les homosexuels se disent « apeurés » et « anxieux » quant aux traitements qui leur sont infligés.
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Alors que le pays s’apprête à organiser des assises inclusives sur la situation politique et les pistes de sortie, une catégorie de compatriotes sera d’emblée mise en marge. Une position qui cadre avec la vision des militaires au pouvoir qui ont clairement indiqué dans la charte notamment à l’article 25 que le mariage n’est autorisé qu’entre personnes de sexes différents. Toute chose qui tranche avec l’engagement d’Ali et Sylvia Bongo Ondimba qui en avaient milité puis obtenu la dépénalisation de l’homosexualité.
Si la repénalisation n’a pas encore fait l’objet d’une quelconque procédure au gouvernement ou au parlement, la tendance est assurément à ce rétropédalage après 4 ans. D’ailleurs, les membres de la communauté lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, transexuels, queer, questioning (LGBTQ+), ont récemment confié avoir été « refoulés par les organisateurs du dialogue national lorsqu’on a voulu apporter notre contribution ». Une situation qu’ils jugent « discriminatoire » et attentatoire à leurs droits de citoyens gabonais à s’exprimer à la reconstruction du pays. Le CTRI a la balle dans son camp !
Les homos n’ont pas leur place au Gabon….Qu’ils se fassent traiter pour redevenir normaux, là on pourra les écouter,…