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Gabon: les ex-employés des filiales de la GOC en appellent à l’intervention d’Ali Bongo

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C’est un véritable cri de détresse qu’ont tenu à pousser les anciens employés des filiales de Gabon Oil Company (GOC), dissoutes lors du Conseil des ministres du 14 août 2020. En effet, au sortir d’une rencontre avec l’administrateur directeur général de cette entreprise, François Ntombo Tsiba, ces derniers ont tenu à interpeller le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba sur la précarité dans laquelle ils sont plongés depuis près de 7 mois du fait de l’indécision du gouvernement. 

Huit mois après la dissolution de Gabon Oil Marketing (GOM), Gabon Oil Logistique & Services (GLS) et Gabon Engineering & Construction (GEC), les employés des filiales de la Société nationale des hydrocarbures ne savent toujours pas à quel saint se vouer. Et pour cause, ces derniers continuent d’être balladés par non seulement leur ancien employeur mais aussi le ministère de tutelle. 

C’est d’ailleurs dans le souci de voir clair dans ce dossier qu’ils ont été reçus ce vendredi 16 avril par l’ADG de la GOC François Ntombo Tsibah. Une rencontre qui n’aura pas porté les fruits escomptés puisque au sortir de cet échange, le collectif des employés des filiales dissoutes de Gabon Oil Company a laissé entendre que ce dernier a dit attendre les instructions de la tutelle. 

Face à ce statut quo qui semble s’être installé du fait de l’incapacité du ministre du Pétrole Vincent de Paul Massassa à régler définitivement ce dossier, ces pères et mères de famille en ont appelé à l’intervention du chef de l’Etat. « Nous voulons ici solliciter la bienveillance du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, solliciter la bienveillance du Coordinateur Général des Affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin par rapport à cette situation, vu que la lenteur qu’accuse le gouvernement par rapport à ce dossier qui, il faut le dire, date depuis près de 10 mois », a lancé M. Cédric Bourobou, porte-parole du collectif des ex-employés des filiales dissoutes de la GOC.

A noter que ce sont au total, 64 personnes qui sont concernées par cette situation de licenciement pour motif économique. Un fait d’autant plus curieux alors que selon eux des postes seraient actuellement vacants au sein de la Société nationale des hydrocarbures. 

Lauris Pemba

Titulaire d'un Master en droit Public, je suis passionnée par le journalisme depuis des années. J'anime l'actualité au quotidien sur GMT depuis son lancement en juillet 2016.

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