Gabon : les doutes du CNAG sur le dialogue national
C’est à l’orée du dialogue national qui se tiendra en avril prochain que le conseil national des associations du Gabon a tenu à donner son point de vue le mardi 8 mars 2024. En effet, les responsables du CNAD ont relevé leurs doutes quant au bon déroulement de ces assises au cours desquelles le destin du pays sera écrit.
Depuis l’annonce de la tenue du dialogue national en avril prochain, plusieurs personnalités publiques, politiques, citoyennes et associations s’apprêtent et enchaînent les sorties pour cet événement qui placera le pays à la croisée des chemins. Dernier fait en date, le conseil national des associations du Gabon qui au cours d’une déclaration le 8 mars dernier a relevé ses doutes sur le déroulement de ces assises.
Le CNAG septique
Si les responsables de cette association ont tenu à faire un état des lieux de la transition, ils ont néanmoins relevé un bon nombre d’incertitudes quant à l’organisation du dialogue national. Pour ces derniers, au regard des nominations qui ont suivi la prise de pouvoir du Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CRTI), le dialogue national risquerait de connaître un échec poignant. Semblable aux assises d’Angondjé et tous les autres événements similaires organisés dans notre pays.
« le CNAG refuse et condamnera toute forme de dialogue déjà pipé ». Pour le CNAG il est question de ne pas admettre les architectes de la destruction au dialogue national « Comme on le dit souvent les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ne ramenons pas les mêmes personnes pour la gestion de ce dialogue essayons de nouvelles expertises ». Selon les responsables du CNAD pour une bonne refondation du pays les changement devraient s’opérer à tous les niveaux.
Des suggestions pour une bonne transition
Pour une transition apaisée et inclusive, le CNAD a mis en lumière plusieurs propositions. Notamment la publication des critères de participation au dialogue en tenant compte de toutes les sensibilités, l’adopyion d’une politique de main tendue non sélective, l’orientation de la juensse sans discrimination, la mise en place d’une constituante en lieu et place du parlement actuel pour ne citer que ceux-là.