Gabon: l’échec patent d’Obiang Ndong sur le ramassage des malades mentaux !
Annoncée en grande pompe par le Ministre de la santé Guy Patrick Obiang Ndong depuis plus de 2 ans, l’opération de ramassage des malades mentaux des artères de la capitale piétine et semble désormais reléguée aux calendes grecques. Un cuisant échec donc puisqu’à ce jour, le numéro vert mis en place et les équipes dédiées à cette activité ne seraient plus opérationnels.
Du 1er au 6ème arrondissement de Libreville, voire à Akanda ou Owendo, la présence de malades mentaux ne semble plus gêner. Et pour cause, au-delà d’être des humains à part entière, les personnes aptes s’habituent à les fréquenter. Car, il faut se le dire, rien n’est fait pour que ces personnes soient prises en charge dans des conditions de vie décentes et semble etre laissé pour compte par le ministre Guy Patrick Obiang Ndong.
Pis, le numéro vert « 1324 » ne semble pas opérationnel. Et les rares fois où il est actif, les standardistes ne daigneraient pas répondre aux sollicitations. « Ce n’est pas qu’on n’appelle pas. Soit leur numéro passe et ils nous snobent, soit il ne passe pas simplement. C’est vraiment pénible », a fustigé un parent d’un malade mental. Preuve que le ras-le-bol est total chez certains.
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D’autres n’hésitent pas à rappeler au Dr. Guy Patrick Obiang Ndong que sa mission est de s’assurer que la politique de santé suive son cours. Ce qui n’est pas le cas. Le membre du gouvernement gagnerait dès lors à améliorer sa note qui n’est pas reluisante plutôt que d’aller en villégiature à Oyem pour des fins électoralistes. D’ailleurs, même dans le chef-lieu du Woleu, les malades mentaux ne jouissent d’aucun traitement particulier.
Pourtant, en relançant cette opération en fin 2022 après une longue pause due à l’absence de financement, le ministre de la Santé assurait que l’ambition était d’atteindre « zéro malades mentaux dans les communes du Grand Libreville ». Le Centre national de santé mentale avait cependant émis un bémol quant à la mise en œuvre de ces annonces fantasmagoriques. Et ce, du fait qu’en réalité « les ramassages sont programmés en fonction des capacités d’accueil ».
