Gabon: le trio de cambrioleuses aux «clefs passe-partout» à nouveau écroué à Sans famille
Falonne Divamama, Nina Mengue et Liliane Lingome Maroundou libérées de prison il y a deux mois ont à nouveau été appréhendées récemment par les services de la Police Judiciaire. Les trois femmes sont soupçonnées d’avoir dérobé plus de 14 millions de FCFA au domicile d’un ressortissant égyptien, rapporte le quotidien L’Union.
Selon le récit du quotidien L’Union, les faits se seraient déroulés au quartier Lalala dans le 5ème arrondissement de Libreville au domicile d’un entrepreneur égyptien. Ce jour-là, les trois femmes sillonnent la zone et repèrent une maison sur laquelle elles jettent leur dévolu. Elles passent ainsi à plusieurs reprises devant la bâtisse selon leur modus operandi afin semble-t-il d’y déceler les faiblesses afin de s’y introduire.
Après s’être assurées qu’il n’y avait personne dans le domicile, elles s’y seraient introduites en se servant d’un trousseau de clefs passe-partout. Une fois dans la maison, elles vont la passer au peigne fin en fouillant minutieusement chaque pièce et recoins. C’est ainsi que les trois femmes auraient découvert la modique somme de 14 200 000 FCFA qu’elles vont emporter avec plusieurs objets notamment des téléphones portables et des bijoux. Une fois leur forfait commis, elles vont prendre la fuite.
Malheureusement pour elles, en quittant les lieux, l’une des présumées voleuses aurait laissé tomber son téléphone au domicile de la victime. De retour chez lui, le ressortissant qui découvre sa maison sens dessus dessous aurait alerté la Police Judiciaire. Laquelle envoie des agents qui trouvent le smartphone. Grâce à l’appareil, ils parviennent à interpeller les trois femmes avec l’une d’entre elles qui s’apprêtait à quitter le territoire.
Appréhendées, Falonne Divamama, Nina Mengue et Liliane Lingome Maroundou ont été présentées devant le parquet de la république le 27 août 2021 où elles ont été placées sous mandat de dépôt à « Gros-Bouquet », deux mois après leur libération, en attendant d’être fixées sur leur sort. Les trois présumées multirécidivistes risquent cinq ans d’emprisonnement au plus et 2.000.000 de francs d’amende au plus conformément aux dispositions de l’article 296 du code pénal.