Gabon : le RPM condamne l’attaque contre le meeting de Barro Chambrier à Franceville
L’attaque perpétrée ce dimanche 23 juillet contre un meeting du président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) Alexandre Barro Chambrier à Franceville dans la province du Haut-Ogooué n’a pas manqué de susciter des réactions. C’est notamment le cas de sa formation politique qui, dans un communiqué rendu public ce lundi 24 juillet 2023, a condamné ces actes qui selon elle auraient été orchestrés par des proches du pouvoir.
En effet, ce 23 juillet 2023, l’opinion a été choquée par des images de violence lors du meeting du candidat à la présidentielle du 26 août prochain. Si après plusieurs minutes d’échange de projectiles entre des individus non identifiés jusqu’alors et les partisans du Rassemblement pour la patrie et la modernité, Alexandre Barro Chambrier a pu tenir son meeting, cet épisode a véritablement indigné les populations.
Dans un communiqué signé du 1er vice-président Edgard Owono Ndong, le RPM a tenu à condamner ces actes perpétrés par « les affidés du pouvoir qui n’ont pas hésité à violer la propriété d’autrui et de s’en prendre aux paisibles citoyens venus écouter le discours de vérité du candidat Alexandre Barro Chambrier, le tout dans l’indifférence totale des forces de sécurité ».
Le RPM condamne l’intimidation contre Barro Chambrier
Le RPM a tenu à condamner ces agissements d’un autre âge qui sans équivoque mettent à mal le principe d’unité et de cohésion sociale. À cet effet, cette formation politique qui entend prendre une part active lors de la présidentielle au Gabon 2023 a « réaffirmé que la province du Haut-Ogooué fait partie intégrante du Gabon et n’est la chasse gardée d’aucune famille, d’aucun clan ou d’aucun parti politique ».
Il faut dire que ce genre d’acte n’est pas le premier du genre perpétré contre des personnalités de l’opposition. On se rappelle encore, il y a quelques jours, les perturbations orchestrées lors d’une causerie de Raymond Ndong Sima à Franceville. Toute chose qui ne manque pas de susciter une vague d’indignation au sein de l’opinion qui y voit une volonté de balkaniser le Haut-Ogooué ce avec l’accord des responsables politiques du Parti démocratique gabonais (PDG) originaires de cette province.