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Gabon : le Mouvement Gabao pour une politique incitative à l’embauche des jeunes

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Dans le cadre de la poursuite de son processus d’implantation, le Mouvement Gabao était ce week-end dans les 5e et 1er arrondissements de Libreville ainsi que dans certains quartiers d’Akanda. Occasion pour son chef de file, Franck Nguema de décliner une nouvelle fois la vision portée par la jeune formation politique en matière de lutte contre le chômage.

D’Ozangue École publique, à Ozangue Sacré cœur, en passant par l’Ecole normale supérieure, ou encore Carrefour Santa Clara et Cité Sherko où il se sont rendus ces 6 et 7 juillet, Franck Nguema et ses camarades du Mouvement Gabao ont réaffirmé leur attachement à la justice sociale. C’est pourquoi, lors de chacune des étapes, l’ancien député d’Akanda a porté une proposition tenant à la mise en place d’une politique d’incitation à l’embauche des jeunes.

Inciter les entreprises à embaucher les jeunes 

La question du chômage est l’un des enjeux au cœur des préoccupations du Mouvement Gabao. Pour y faire face, Franck Nguema propose une subvention aux entreprises à hauteur de 200000 Fcfa. « il faut inciter les entreprises à embaucher les jeunes qui n’ont pas d’expérience et qui sont au chômage », a indiqué le leader politique. Une mesure qui passe selon Franck Nguema par la mise en place d’un « plan national d’embauche des jeunes » et qui consiste pour l’Etat à alléger les charges sociales des entreprises avec qui elle établirait un contrat, à charge pour cette dernière de former le jeune et de le faire progresser au sein de l’entreprise une fois qu’il aurait acquis des aptitudes nécessaires.

Pour le président du Mouvement Gabao, cette subvention devrait s’élever pour les chômeurs non diplômés à 200 000 Fcfa, et pour les diplômés à 300 000 Fcfa par mois et pour chaque jeune intégré dans le dispositif, et ce pendant un an. Il faut dire que ce dispositif aurait pour objectif à terme de favoriser l’adéquation formation – emploi voulue par les autorités, et d’ainsi sortir du cycle des filières généralistes incompatibles avec les besoins actuels du marché.

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