Gabon : le groupe Ecobank accorde un prêt de 158 milliards pour le règlement de la dette intérieure
Malgré le contexte de transition dans lequel se trouve le Gabon depuis le coup d’État opéré par les Forces armées gabonaises (FAG), le pays bénéficie toujours de la confiance des partenaires financiers internationaux. La preuve avec le crédit de près de 160 milliards de FCFA obtenu auprès du groupe Ecobank. Une enveloppe qui sera principalement dédiée au paiement de la dette intérieure et au financement de plusieurs projets d’axes routiers.
Si l’ancien régime Bongo-PDG avait démontré son incapacité à solder sa dette intérieure auprès des entreprises locales, privant ces dernières de liquidités nécessaires pour faire face à leurs obligations, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) présidé par le Général Brice Oligui Nguema entend respecter les engagements de l’État auprès de ses partenaires financiers.
158 milliards pour le règlement de la dette et la réalisation de chantiers routiers
C’est dans cette optique que le président de la Transition aurait négocié et obtenu un prêt de 158 milliards 500 millions de FCFA auprès d’Ecobank. Selon plusieurs médias locaux, ce montant « servira dans l’immédiat à régler la dette de l’Etat auprès des entreprises, d’équiper les subdivisions des Travaux Publics et de financer les travaux sur plusieurs axes routiers ».
Il s’agit par exemple de la conception et la réalisation des travaux d’aménagement en béton bitumineux de la route Oyem-Assok-Medzeng, de la réalisation des travaux d’aménagement en béton bitumineux de la route« Sibang-Bambouchine, de la réalisation des travaux d’aménagement en béton armé de la route Petit marché Bel Air-Diba Diba-Lycée public Bel Air ou encore de la conception et réalisation des travaux d’aménagement en béton armé de la route Bikele-Bizango.
Selon les mêmes sources, instruction aurait été donnée pour que les fonds levés soient placés au Trésor public et sous le contrôle de la direction générale de la Dette. Par ailleurs, le Général Brice Oligui Nguema aurait ordonné que les entreprises endettées auprès de Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) et même des services de douanes s’acquittent de leurs cotisations au risque de se faire prélever automatiquement à la source.