Gabon : le gouvernement valide l’adhésion à l’Alliance Smart Africa

Sous la présidence du Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, le Conseil des ministres s’est tenu ce vendredi 17 janvier 2025 au Palais de la Présidence de la République. Lors de cette session, le gouvernement a approuvé le projet de loi autorisant la ratification de l’Accord établissant l’Alliance Smart Africa, une initiative stratégique pour accélérer la transformation numérique du continent.

Vers un marché numérique africain unifié. Porté par le ministère des Affaires étrangères, cet accord vise à créer une plateforme de dialogue constructive en Afrique pour promouvoir un marché unique numérique et sécurisé. « L’objectif est de garantir la libre circulation des personnes, services et capitaux, en harmonie avec les objectifs de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) », a expliqué Séraphin Akure-Davin, ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques et porte-parole du gouvernement, lors de la lecture du communiqué final.

Le texte s’inscrit également dans la stratégie panafricaine de transformation numérique, soutenue par l’Union Africaine et d’autres institutions africaines. Il promet de renforcer les actions du Gabon dans ce domaine, en l’intégrant pleinement à l’économie numérique africaine.

Un levier pour la transformation digitale du Gabon

En ratifiant cet accord, le Gabon se positionne pour bénéficier des opportunités offertes par une Afrique numériquement intégrée. Cette adhésion est une étape clé pour transformer notre économie et garantir un meilleur accès aux technologies numériques pour nos citoyens et entreprises. 

Le gouvernement voit dans cette initiative un moyen de diversifier l’économie nationale et de moderniser ses infrastructures numériques. Les experts estiment que cette démarche permettra au Gabon de jouer un rôle actif dans la transformation digitale du continent, tout en créant des emplois et en renforçant la compétitivité nationale.

Avec cet engagement, le Gabon affirme sa volonté de s’adapter aux enjeux technologiques contemporains et d’être un acteur majeur de la révolution numérique en Afrique. Une décision qui augure d’une dynamique prometteuse pour l’avenir numérique du pays.