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Gabon : Le gouvernement apure 17,9 milliards de FCFA d’échéances dues à la Banque mondiale

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Ce mardi 18 mars 2025, le Ministère des Comptes Publics et de la Dette du Gabon a annoncé avoir procédé au règlement intégral des échéances dues à la Banque mondiale, s’élevant à un total de 17,9 milliards de Francs CFA. Cette initiative marque une étape significative dans la gestion de la dette du pays et qui s’inscrit dans la volonté des autorités de consolider les relations de coopération entre le Gabon et l’institution financière internationale. 

A travers l’apurement de ces échéances, le gouvernement réaffirme son engagement pris envers les bailleurs de fonds et concrétise les efforts d’allégement du fardeau financier hérité de l’ancien régime, qui a laissé un lourd passif au 30 août 2023. Dans le cadre de cette démarche, le Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema a, au cours d’une rencontre avec le Directeur des Opérations de l’institution pour le Gabon ainsi que pour la région Afrique de l’Ouest et du Centre Cheik F. Kanté réaffirme sa volonté de restaurer la confiance auprès des partenaires internationaux, tout en forgeant une coopération durable en faveur du développement du Gabon.

Restaurer la confiance entre le Gabon et la Banque mondiale

Outre l’apurement des échéances qui constitue une preuve de la crédibilité du Gabon sur le plan international, le gouvernement  ambitionne renforcer sa coopération avec l’ensemble de ses partenaires financiers. C’est d’ailleurs dans ce cadre que la Banque mondiale envisage également lancer un ambitieux projet d’investissement. Ce dernier se concentrera sur la construction de voiries urbaines et d’infrastructures de base dans sept villes de l’arrière-pays, une étape cruciale vers une meilleure intégration régionale. 

Parallèlement, l’institution a annoncé un soutien à l’initiative de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) pour améliorer l’accès à l’eau et à l’électricité, des besoins fondamentaux pour le bien-être des Gabonais. Il faut donc souligner que le dialogue entre le Gabon et la Banque mondiale semble se concentrer sur la nécessité de maintenir la confiance pour garantir la continuité des projets cruciaux pour le développement du pays. Tandis que l’État s’engage à régulariser ses arriérés, l’enjeu résidera dans la capacité à instaurer un climat de confiance propice à la coopération future.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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