Gabon : le Gen. Oligui Nguema reçoit le certificat de propriété de l’État dans le capital du Groupe CECA-GADIS
Implémenter une politique de bonne gouvernance et renforcer la sécurité alimentaire afin de réduire la dépendance extérieure. C’est l’objectif du président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a officialisé l’entrée de l’Etat au capital de la Compagnie d’exploitation commerciale africaine de distribution (CECA-GADIS). C’est ce 31 janvier 2024 que le chef de l’Etat a reçu des mains du Président du conseil d’administration du groupe, Michel Essongue le certificat de propriété des parts au sein de ladite entreprise.
Désormais actionnaire minoritaire du géant de la distribution CECA-GADIS, l’État gabonais, par l’entremise de la Caisse des dépôts et de consignations (CDC), aura à cœur de promouvoir au sein de ce groupe, le made in Gabon. La cérémonie de remise du certificat au chef de l’État a eu lieu en présence du Premier ministre-chef du gouvernement de Transition, Raymond Ndong Sima.
Le « Made in Gabon » bientôt promu au sein du groupe CECA-GADIS
Fort de ses 35% du total des parts, la caisse des dépôts et de consignations, qui représentera l’Etat au Conseil d’administration de la Compagnie d’exploitation commerciale africaine de distribution, a reçu pour mission de « favoriser le développement du groupe, notamment par la promotion des produits Mad in Gabon ». En effet, soucieux à la fois du pouvoir d’achat de ses compatriotes, et d’assurer la sécurité alimentaire, le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a instruit la CDC afin que les produits locaux soient désormais valorisés à travers cette chaîne de distribution, qui compte 104 magasins disséminés sur le territoire.
Bras séculier de l’Etat en matière de développement, la Caisse des dépôts et de consignations, via ce nouveau portefeuille qui lui est confié, devra s’atteler à réduire la dépense extérieure, via une réduction des importations alimentaires actuellement de 90%, à 75% d’ici quatre ans. Par ailleurs, la CDC se devra de lutter contre l’exode rural via l’agriculture, en portant la part du produit intérieur brut tirée de ce secteur de 5% actuellement à 10% d’ici 2028. Des objectifs ambitieux, qui témoignent de la mesure des attentes du président de la Transition, vis-à-vis de cet établissement public à caractère industriel.