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Gabon : le Gén. Oligui Nguema appelle à la sévérité de la justice face aux activistes indélicats

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Si depuis quelques mois l’opinion nationale s’interrogeaient sur les passe-droit dont bénéficieraient certains activistes de retour au pays depuis le coup d’Etat du 30 août 2023, la prise de parole du président de la Transition le Général Brice Oligui Nguema ce 13 août 2024 à Kango, dans le cadre de sa tournée républicaine, aura permis de mettre un terme à toute force de supputation. Sans fioriture, ce dernier a martelé que les personnalités se définissant comme activistes devront désormais assumer les conséquences de leurs actes. 

Après Akanda, Owendo et Libreville, le président de la République était à Kango ce mardi 13 août où il a communié avec les populations de cette localité. Profitant de cette occasion, le président du Comité pour la transition et la restauration des institutions n’a pas manqué d’évoquer les agissements pour le moins désobligeants de certains activistes gabonais. 

Plus de passe-droit pour les activistes 

S’il a invité les uns et les autres à respecter les personnes âgées, mais surtout les institutions et les personnalités qui les incarnent, le Général Brice Oligui Nguema n’a pas manqué de rappeler que les comportements répréhensibles ne sauraient être tolérés. « Nous avons amnistié beaucoup de vos frères et sœurs qui étaient à l’étranger. Tous leurs actes sont pardonnés. Mais pour les actes commis après le 30 août, chacun assumera. Ce ne sera plus le problème d’Oligui mais celui de la justice. », a martelé le président de la Transition. 

Il faut dire que certains de ces activistes se déclarant proche du chef de l’Etat et drapé semble-t-il des oripeaux du pouvoir s’illustrent ces derniers mois par des actes pour le moins condamnable à l’instar de Stéphane Zeng et Landry Amiang Washington, qui ont récemment fait l’objet de procédure judiciaire pour « injures publiques » et « atteintes à l’honorabilité d’autrui » à l’égard de l’ancien député Hervé Patrick Opiangah. 

Cette sortie du président de la Transition a donc le mérite de mettre les choses au clair, surtout que dans l’opinion publique son silence était interprété comme une sorte de caution aux agissements des activistes. « Ce n’est pas le problème d’Oligui, c’est le problème de la justice et je veux une justice forte. Quand vous êtes en France vous ne manquez pas de respect aux policiers, vous n’insultez pas les CRS, et ici je ne le tolère pas », a martelé le Général Brice Oligui Nguema. 

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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