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Gabon : le détenu Moreau Nzui décédé des suites d’un malaise !

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En métamorphose complète avec une cure de jouvence visible, la prison centrale de Libreville sise au quartier Gros Bouquet est au cœur d’une polémique éhontée. Et pour cause, Joey Moreau Nzui, un compatriote âgé de 21 ans, est passé de vie à trépas au petit matin du lundi 30 septembre 2024. Si d’aucuns évoquent, sans preuve des actes de violence, il n’en est rien. Le jeune détenu au quartier C est plutôt décédé des suites d’un malaise qui lui a été fatal et ce, après avoir été secouru par les services sanitaires du pénitencier.

À l’heure de la restauration des institutions et de la vulgarisation des vertus sociales, il est impérieux que les Fake News empruntent les canaux de l’oubli pour laisser place à une information sobre mais vérifiée. Engagée dans cette démarche solutionniste, la rédaction de Gabon Media Time (GMT) a joint les autorités pénitentiaires pour s’enquérir des circonstances ayant conduit à la perte en vie humaine au sein de la Prison centrale de Libreville.

Un départ difficile mais pas provoqué !

C’est la conclusion faite par le médecin en chef de la Prison centrale de Libreville qui a tenté en vain de sauver la vie à cet individu de 21 ans écroué à la maison d’arrêt de Libreville pour détention illégale de cannabis et autres stupéfiants. Selon le rapport médical consulté par nos soins ce vendredi 4 octobre 2024. Il en ressort que le regretté aurait dissimulé des antécédents médicaux. Si bien qu’en date du 1er septembre dernier, il a été admis au centre de santé.

Il sera constaté une plaie sur un membre inférieur. Mais également une faible affection à la poitrine. Dans la foulée, des soins intensifs lui seront administrés avant de regagner sa cellule. Sur ces entrefaites, il ne sera signalé aucune anomalie jusqu’au 29 septembre 2024. Ce jour-là, Joey Moreau Nzui échange amicalement avec ses codétenus et ce, après avoir été autorisé par le service social à appeler ses parents. Une version corroborée par la famille qui aurait bien reçu un appel du condamné.

Une mémoire salie des ragots !

Alors que l’ensemble des détenus étaient endormis, Joey Moreau Nzui se serait mis à se tordre de douleur. Il aurait signalé une douleur sur une côte. Suffisant pour qu’un des codétenus mettent en alerte toute l’administration pénitentiaire. Dans la foulée, il sera transféré d’urgence de sa cellule au centre de santé afin de stabiliser son état avant d’envisager une quelconque sortie vers les structures hospitalières externes. Seulement, sur le chemin de la quête de guérison, il rend l’âme. 

Il est 5h42 minutes précisément. Informée, la famille du défunt est promptement arrivée sur les lieux. Si l’administration contacte SAAF avec qui elle est en convention, la famille va exiger Casep-Ga. La dépouille sera finalement expédiée vers la première maison de pompes funèbres. Les frais de conservation du corps sont à la charge de l’État. Cette reconstitution des faits est le fruit des auditions de 5 témoins dont l’ami du défunt avec qui il a été écroué en avril 2024. 

Lequel n’a pas manqué de préciser que Joey était régulièrement souffrant. Seulement, il aurait rechigné à suivre convenablement le traitement à base d’Hemafer. Certainement la preuve qu’il aurait pu être atteint d’anémie qui peut prendre la forme sévère si non suivie avec minutie. De côté de l’administration pénitentiaire il est pointé du doigt le délaissement parental mêlé à la dissimulation de pathologies au moment des incarcérations. Gageons que l’affaire Joey Moreau Nzui saura conduire à une prise de conscience collective.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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