Gabon: le cri de détresse des tenanciers des établissements de nuit
C’est par le biais d’un communiqué rendu public ce lundi 20 décembre 2021, que le Collectif des établissements de nuit du Gabon (CENG) a tenu à monter au créneau face aux difficultés qu’ils rencontrent depuis l’avènement du coronavirus au Gabon et la fermeture de leurs structures. En effet, se sentant asphyxiés par les mesures de riposte contre le covid-19, ces derniers ont appelé les autorités à procéder à un allègement desdites mesures pour les acteurs de ce secteur qui se disent « sinistrés depuis près de deux ans ».
Depuis l’avènement du Coronavirus au Gabon, de nombreux opérateurs économiques sont dans l’incapacité de poursuivre leurs activités. C’est le cas des tenanciers des établissements de nuit qui sont privés de travail depuis presque deux ans. C’est donc par le biais d’un communiqué de presse que le collectif des établissements de nuit du Gabon à fait part de leurs difficultés depuis la fermeture de leurs établissements.
A cet effet, ils ont appelé le gouvernement à se pencher sur leur cas qui contraint bon nombre d’opérateurs économiques du secteur à un chômage technique. « Notre secteur emploie des dizaines de milliers de nationaux et représente des recettes conséquentes pour les caisses de l’Etat. Nous sommes au regret de constater que depuis le début de cette crise sanitaire nous sommes très peu consultés avant les prises de décisions gouvernementales, sommes très souvent mis sur le fait accompli et par conséquent subissons à nos dépens les affres des choix qui s’imposent à nous » peut-on lire dans le communiqué parvenu à la rédaction de Gabon Media Time.
Ces opérateurs économiques frappés de plein fouet par la crise sanitaire ont tenu à rappeler que cette activité était principalement leur gagne-pain. Ainsi, au vu de la négligence et l’insignifiance de l’aide octroyée par le gouvernement, les tenanciers exhortent les autorités compétentes, « à dissocier dans l’arrêté querellé les problématiques soulevées par le Copil citoyen, telles que la gratuité des tests ou la non-obligation vaccinale, de la réouverture de nos établissements de loisirs après les heures de couvre-feu pour les personnes uniquement vaccinées, autorisation qui par ailleurs pourrait s’étendre aux personnes disposant d’un test PCR négatif ».