Gabon: l’ANPI et la Mairie de Libreville en partenariat pour la modernisation de la commune
Dans la droite ligne du dialogue public-privé instauré depuis l’arrivée de la nouvelle direction, l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) a signé ce lundi 19 avril 2021, une convention avec la mairie de Libreville. Fixant notamment le cadre de facilitation et de mise en œuvre des partenariats public-privé, cette convention signée entre les deux organismes s’inscrit dans la « mise en œuvre du programme de modernisation de Libreville » initiée par son nouvel édile.
« Rendre la mairie de Libreville plus performante et l’arrimer au développement des différents autres pays », telle est, semble-t-il, l’ambition d’Eugène Mba, édile de la commune et président du Conseil municipal. Il faut dire que la signature le 19 avril dernier avec l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon), d’une convention visant entre autres, à fixer un cadre de facilitation et de mise en œuvre des partenariats public-privé, témoigne d’un dynamisme nouveau.
En effet, « entité administrative avec une autonomie financière et qui dispose donc de ses projets propres qui ont besoin d’investisseurs » comme l’a souligné Aimé Popa N’Zoutsi Mouyama, PCA de l’ANPI-Gabon présent lors de la signature de cette convention, la mairie de Libreville entend se moderniser et par la même occasion, moderniser la ville. Pour ce faire, celle-ci mise sur la « structuration de projets susceptibles d’attirer des investisseurs dans les domaines allant de la santé à la digitalisation des activités ».
Axée sur des domaines allant de la santé à l’éducation en passant par les travaux publics, cette convention qui porte également le sceau d’une ANPI qui entend servir « d’intermédiaire » entre les différentes administrations et les potentiels investisseurs, vient également renforcer le processus de décentralisation initiée par l’exécutif depuis quelques années. Processus à la traîne, du fait des nombreuses lourdeurs d’une administration centrale entre bureaucratisation et tergiversation.
Louable donc, mais également salutaire d’un point de vue opérationnel, cette convention, la troisième du genre entre l’ANPI et une administration, devrait indéniablement offrir de nouvelles perspectives à la principale commune du Gabon. Une commune qui, entre insalubrité, accumulation importante de déchets, manque d’entretien des voiries, peine à offrir aux populations un cadre de vie décent.