Gabon : la SAG construit une route à la pointe de la technologie pour une durabilité maximum
Ce mercredi 12 juillet 2023, la Société autoroutière du Gabon (SAG) a procédé à une visite d’une section de son chantier de réaménagement du premier tronçon de la Route nationale 1, entre les PK 12 et 105 sous la houlette de Selim Bejaoui son directeur général. Ces travaux entamés le vendredi 22 janvier 2021 et qui doivent s’achever cette année vont bon train avec une exigence de durabilité pour le maître d’ouvrage.
Entièrement achevé sur la section Ntoum-Nsile longue de 65 kilomètres, et qui améliore considérablement le temps de trajet et l’expérience de conduite, les équipes de la Société autoroutière du Gabon sont désormais déployées sur le passage à 4 voie sur Nkok-Ntoum. Il faut dire que c’est à Meyang, à une cinquantaine de kilomètres de Libreville, sur la base vie SAG-Afcons, que la SAG s’attèle à s’assurer que cette route respecte les meilleurs standards en termes de qualité.
2 centrales d’enrobés et un laboratoire pour garantir la durabilité de la route
Doté de deux centrales d’enrobés qui sont un mélange de sable, de gravats et de bitume qui produisent près de 260 tonnes heure chacun et capables de bitumer 4 kilomètres par jour et d’un laboratoire qui permet d’effectuer des tests de fatigue, de dégradation à long terme, de compaction sur les enrobés, ainsi que de l’évolution de l’usure de la chaussée, la SAG mise indubitablement sur la pointe de la technologie pour une durabilité maximum de la route. « Nous sommes très attentifs à la durabilité de cette route pour que, dans 10, 20 ou 30 ans, les utilisateurs aient exactement la même expérience d’utilisation qu’à l’achèvement des travaux », déclare Selim Bejaoui, directeur général de la SAG.
Les efforts que met la SAG dans la réalisation de travaux de qualité – plus de 1000 ingénieurs et ouvriers mobilisés – s’expliquent notamment par la prise en compte du facteur climatique. « Construire une route au Gabon requiert de faire particulièrement attention aux aspects techniques, aux choix des matériaux, à leur sensibilité à l’eau », précise Selim Bejaoui. La forte pluviométrie peut souvent être source de dégradation, surtout lorsque les bons matériaux ne sont pas utilisés. « Nos ingénieurs passent leurs journées à effectuer des tests pour s’assurer que les matériaux respectent les meilleures normes », a expliqué Darcy Boubala, ingénieur sur le chantier formé à l’École polytechnique de Masuku.
La SAG a pied d’œuvre pour la durabilité de l’infrastructure
Concrètement, les équipes de la SAG s’assurent au quotidien que pour ce qui est de la structure de la chaussée, l’épaisseur de la couche bitumineuse soit de 2 couches de 9 cm auxquelles va s’ajouter une couche de roulement de 6 cm soit un total de 24 cm pour la chaussée neuve entre Nkok et Ntoum et de 15 à 22 cm pour les autres tronçons selon le cas. Concernant la couche de forme qui permet la construction du corps de chaussée et garantie la durabilité de l’ouvrage, son épaisseur est de 50 à 60 cm. La Mise en œuvre de la couche de forme se fait par le biais d’une machine spéciale appelée « Pulvimixeur » permettant d’assurer une homogénéité du mélange.
Les travaux menés par la SAG sur cet axe routier majeur du Gabon améliorent déjà nettement le quotidien des usagers pour qui le calvaire de la difficile circulation entre Ntoum et Kango en 2019 avant l’intervention de la Société autoroutière du Gabon n’est plus qu’un lointain souvenir. « La durabilité de notre infrastructure est aussi liée à la qualité de la formation que nous offrons aux personnels sur le chantier. Demain, ce savoir-faire restera au Gabon, car près de 80 % de notre personnel est local, et cela, pour nous, c’est aussi une fierté », a précise Selim Bejaoui. Il ne restera plus que la section Melen-Nkok pour que soit entièrement livrée à la circulation de milliers d’automobilistes gabonais les 93 premiers kilomètres de la Transgabonaise.