Gabon : la requête en annulation du remaniement du gouvernement jugée « irrecevable »
Saisie le 19 janvier 2024 en annulation du décret portant remaniement du gouvernement de la transition, la Cour constitutionnelle a, par le biais de la décision n°015/GCC, rejeté le recours introduit par Me Anges Kevin Nzigou. Pour la haute juridiction présidée par Dieudonné Aba’A Owono, le dossier a été versé sans « copie du décret incriminé ».
Alors que l’opinion nationale et internationale attendait une décision favorable de la Cour constitutionnelle au regard des motifs soulevés par le Me Anges Kevin Nzigou, le dénouement n’aura pas été celui escompté. Puisque Dieudonné Aba’A Owono et les huit autres juges constitutionnels n’ont pas jugé recevable ladite requête introduite par l’avocat et secrétaire exécutif du parti Pour le changement.
C’est niet pour la Cour constitutionnelle
C’est par le biais de la décision n°015/GCC datée du lundi 22 janvier 2024, dont Gabon Media Time a reçu copie, que la Cour constitutionnelle a rejeté la requête en annulation du décret portant remaniement du gouvernement de transition. Une reconfiguration qui aurait, selon Me Anges Kevin Nzigou, été actée en violation de l’article 35 de la Charte de la transition qui fait du Président de la transition le ministère de la Défense.
72 heures après avoir accusé réception de ladite requête, Dieudonné Aba’A Owono et l’ensemble des juges constitutionnels ont conclu que « que l’examen des pièces de la procédure permet de constater que la requête introductive d’instance n’est nullement accompagnée du décret incriminé ; que le document versé au dossier listant les membres du Gouvernement de la Transition ne saurait constituer un décret de nomination ». L’intéressé n’a pas encore commenté cette décision.
Voici encore une incongruité de plus de la part de la Cour constitutionnelle ! Me Kévin NZIGOU vient une fois de plus de nous démontrer la partialité sinon l’imbécillité de ce machin. Dites moi, où peut on se procurer un décret présidentiel alors même qu’il n’est pas encore publié dans le journal officiel ? Ce n’est pas dans une épicerie qu’on peut se le procurer. Dans le fond et même dans la forme cette annulation est recevable. Finalement, le problème de ce pays n’a jamais été les institutions comme veut nous faire croire le CTRI mais plutôt les hommes qui les incarnent. En définitive, c’est au Peuple souverain de prendre son destin en main. On n’est jamais mieux servi que par soi-même enseigne l’adage. Nous assistons à ce que l’on peut qualifier de duplicité de la part du CTRI et de ceux qui les accompagnent. Notre Essor vers la félicité n’est pas encore venu. Tout est à refaire !