Gabon : la prise en charge des femmes victimes de violences renforcée 

A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, le ministère de la femme, de la famille et de la protection de l’enfance, a effectué un déplacement au sein du Centre de protection et de promotion sociale des femmes victimes de violences, le vendredi 24 novembre 2025. Point d’orgue de ce déplacement, le renforcement du dispositif de prise en charge mis à disposition de ces dernières. 

Le Gabon n’est pas resté insensible à cette journée dédiée aux femmes victimes de violences. Dirigée par Nadine Nathalie Awanang épouse Anato, ministre des affaires sociales, cette visite a permis au gouvernement de procéder à l’évaluation des services d’accueil, d’écoute, d’hébergement mis en place pour les victimes, précise l’Agence gabonaise de presse (AGP). Une mobilisation qui nécessite l’implication et une coordination multisectorielle et continue, a précisé le ministre. 

Une femme bien accueiliie, une vie reconstruite 

Présente à cette cérémonie, la représentante de l’UNFPA Leila Joudane n’a pas manqué de souligner la nécessité de fortifier la sensibilisation communautaire et d’étendre la prise en charge à l’ensemble du territoire national. Elle a également indiqué que le soutien des institutions est important dans la consolidation des acquis. A ce propos, la ministre de la femme a rappelé l’engagement de l’Etat dans ce combat. « Chaque femme victime de violence est une urgence nationale. Nous devons agir ensemble et durablement. » a-t-elle déclaré.

En outre, la directrice du Centre de protection et de promotion sociale des femmes victimes de violences de rappeler à l’assistance le rôle de cette institution.« Nous sommes le premier refuge de celles qui n’ont plus d’espace de sécurité. Notre devoir est de leur redonner dignité, protection et espoir. »a déclaré Betty Abaghe Messi, directrice du centre. Situé au quartier Nzeng-ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville, l’immersion des autorités dans cet établissement a envoyé un signal fort, celui de la mobilisation de tous pour protéger la femme, porteuse de vie.