Gabon : la mission laïque française et l’Education nationale main dans la main
La ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq a reçu en audience le 18 janvier dernier une délégation de la Mission Laïque Française (MLF) conduite par Bernard Klein, Conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ Ambassade de France. Au menu de leurs échanges, la contribution des écoles privées laïques dans le renforcement de l’offre d’accueil.
La restauration des institutions passe par la construction d’un cadre d’apprentissage saint. A cet effet, le ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq s’est entretenue avec des représentants de la mission laïque française. Lequel organisme pourrait apporter son appui à l’amélioration de l’offre d’accueil.
120 ans au service de l’éducation
Le Gabon accuse un retard en matière d’ infrastructures scolaires. En effet, le ministère de l’Education nationale a évalué ce besoin à 3500 salles de classe. Un déficit qui avait d’ailleurs conduit le régime déchu à transformer certains établissements primaires en collèges de proximité dans le souci d’apporter une réponse immédiatement.
Ainsi, cet échange entre Camélia Ntoutoume Leclercq et Bernard Klein pourrait déboucher sur un partenariat dans le cadre du renforcement des infrastructures scolaires. En effet, la Mission française laïque a déjà collaboré avec le ministère de l’Education nationale. Ensemble ils ont procédé à la construction des Écoles publiques conventionnées (EPC) de Franceville, Owendo, Gros bouquet 2 et Port-Gentil. Des établissements régis par la réglementation gabonaise qui emploient à la fois des enseignants titulaires gabonais, des enseignants titulaires français et des enseignants non-titulaires français.
Rappelons que la Mission laïque française est investie dans le développement de l’éducation depuis 1907. A ce jour, elle conduit 108 écoles implantées dans 37 pays. Un programme qui a permis de scolariser plus de 61 000 élèves de la maternelle à la terminale.