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Gabon : la loi de finances 2026 déjà en préparation à l’Assemblée nationale

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C’est conformément aux dispositions de l’article 6 de la loi organique 0020/2014 relative aux lois de finances que Jean François Ndongou, président de l’Assemblée nationale de transition a présidé ce 24 juin 2025 une séance plénière en lien avec le Débat d’orientation budgétaire (DOB). Une étape importante qui s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la loi de finances de l’année 2026. 

Il faut dire que ce débat qui n’a pas été sanctionné d’un vote, devrait déboucher sur l’élaboration d’un rapport parlementaire orientant les arbitrages budgétaires à venir. Étaient présents à ce rendez-vous, le Vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, qu’accompagnaient plusieurs ministres dont celui de  l’Économie, des Finances, de la Dette et de la Lutte contre la vie chère et sa collègue en charge de la Planification et de la prospective. « Beaucoup de nos concitoyens vivent dans une précarité croissante, le coût de la vie est de plus en plus lourd, et les inégalités se creusent », a déclaré Henri-Claude Oyima. 

Une masse la masse salariale de l’Etat préoccupante 

À cette occasion, plusieurs membres du gouvernement se sont exprimés devant les députés, notamment Henri Claude OYIMA, ministre d’État chargé de l’Économie, des Finances, de la Dette et de la Lutte contre la vie chère et Louise OVONO, ministre de la Planification et de la Prospective. Ainsi, Henri Claude OYIMA a-t-il dressé un tableau sans complaisance de la situation économique du pays, évoquant une économie affaiblie, loin de répondre aux attentes des Gabonais « beaucoup de nos concitoyens vivent dans une précarité croissante, le coût de la vie est de plus en plus lourd, et les inégalités se creusent », a-t-il déclaré. 

Le membre du gouvernement a par ailleurs attiré l’attention sur le niveau de la masse salariale qui représente, selon lui, 45,6% des recettes fiscales, soit des dépenses supérieures aux recettes réelles. Il a également pointé une forte dépendance aux financements extérieurs, creusant ainsi la vulnérabilité du pays.  « ce que nous voulons, c’est remettre le budget au service du développement de notre pays, en l’utilisant comme un véritable levier de transformation du Gabon », a-t-il plaidé. Pour sa collègue, Louise Ovono, « l’accent sera mis sur l’accès à l’eau potable, l’électricité, la santé, le développement du réseau routier national et la facilitation de l’accès à la propriété, à travers des programmes fonciers innovants », a-t-elle souligné, parlant du cadre macroéconomique et budgétaire 2026-2028. Un constat et des ambitions partagés par les parlementaires. 

Karl Makemba

Engagé et passionné, Karl Makemba met son expertise et sa plume au service d’une information rigoureuse et indépendante. Fidèle à la mission de Gabon Media Time, il contribue à éclairer l’actualité gabonaise avec une analyse approfondie et un regard critique. "La liberté d'expression est la pierre angulaire de toute société libre." – Kofi Annan

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