Gabon : la CSTG appelle à la libération d’Harold Leckat

La confédération syndicale des travailleurs du Gabon (CSTG) s’indigne face à la gestion à deux vitesses des affaires impliquant les chefs d’entreprise dans notre pays.Alors que le journaliste et entrepreneur Harold LECKAT a été arrêté de manière brutale à sa descente d’avion dans une affaire commerciale sans victime, aucun responsable n’a été inquiété suite aux accidents mortels répétés dans la zone économique spéciale de Nkok, où des travailleurs gabonais ont perdu la vie dans des conditions de travail dénoncées.
Pourquoi un tel acharnement contre un jeune Gabonais ?Pourquoi tant de silence quand des vies ouvrières sont perdues ?
Ce deux poids, deux mesures est inacceptable. Quand il s’agit d’un litige commercial, on parle de détournement. Mais quand des ouvriers meurent, on parle de « malchance »? La CSTG rappelle que :- La justice ne doit pas être un instrument de pression contre les Gabonais qui osent penser ou entreprendre librement ; – La vie des travailleurs gabonais mérite la même protection que les intérêts économiques ;- Les entreprises opérant au Gabon doivent être soumises aux mêmes obligations, qu’elles soient locales ou étrangères.>
Les travailleurs peuvent mourir sans que personne ne soit inquiété ; mais un journaliste gênant, lui, est arrêté comme un fugitif ?
La CSTG exige :- La libération immédiate de M. Leckat – Le respect des procédures légales et de la dignité de tout justiciable- L’égalité devant la loi pour tous les citoyens- Des enquêtes sur les vrais scandales économiques, notamment les fonds COVID et les fêtes tournantes par exemple. La justice doit protéger, pas humilier.La CSTG manifeste son soutien à l’organisation professionnelle du patronat des médias OPAM injustement mise sous pression.Le Gabon ne doit pas être une République de l’injustice. « Nous appelons à la cohérence, la responsabilité et le respect des droits humains » , partout et pour tous.
Pour la CSTG, Aymar KISSENGORI, Président
GMT TV