Gabon : la castration chimique, une solution contre les violences sexuelles selon Pepecy Ogouliguende
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C’est au cours du débat consécutif à la présentation du rapport 2024 de l’ONG Aurore sur les violences faites aux femmes organisé la semaine écoulé, que le député de la transition Pépécy Ogouliguende a recommandé l’application de sanctions drastiques et graduelles, allant de la castration chimique à la castration physique pour les récidivistes, coupables de viols et d’agressions sexuelles. Une proposition qui n’a pas manqué de faire réagir bon nombre de personnes notamment les défenseurs des droits de la femme.
La question des violences sexuelles à l’égard des femmes suscite de nombreux débats au Gabon. Récemment, le député de la transition, Pépécy Ogouliguende, a proposé la castration chimique comme sanction contre les coupables de viols et d’agressions sexuelles. « Je propose la castration chimique, comme solution de premier recours. Et si la personne récidive, il faudra envisager un castrage physique définitif », a-t-elle déclaré, non sans manquer de rappeler à l’assistance que seuls de tels gestes forts permettront de protéger les plus vulnérables contre ces prédateurs sexuels
La castration pour punir les violeurs
En effet, la député de la transition a insisté sur la nécessité d’une action collective pour obliger « ces malades à maîtriser leurs pulsions ». Pépécy Ogouliguende considère la castration chimique comme une réponse dissuasive et efficace qui est une méthode consistant à administrer des médicaments, réduisant drastiquement la libido et l’activité sexuelle des condamnés. Dans plusieurs pays, comme Madagascar, la Pologne ou certains États américains, la castration chimique est déjà utilisée à titre préventif ou punitif pour certains délinquants sexuels.
« C’est inexplicable qu’un père puisse violer son propre enfant » s’est-elle indignée. La proposition de Pépécy Ogouliguende relance donc un débat fondamental sur la meilleure manière de lutter contre les violences sexuelles. Si la castration chimique divise l’opinion, elle met en lumière l’urgence de trouver des solutions efficaces pour protéger les victimes et prévenir ces crimes.Le gouvernement gabonais devra désormais trancher : cette mesure sera-t-elle adoptée ou rejetée au profit d’une approche plus globale ? Les regards sont tournés vers les autorités compétentes car le rapport 2024 de l’ONG Aurore met en lumière une hausse alarmante des violences sexuelles dans le pays.
GMT TV