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Gabon: ils fabriquent des galettes insalubres au nez et à la barbe de l’Agasa

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Un couple composé d’un ressortissant sénégalais et d’une Gabonaise fait l’objet des dénonciations graves de la part des riverains du quartier Alibandeng dans le 1er arrondissement de Libreville. Selon les plaignants, le « duo » dont l’activité a été frappée d’une fermeture provisoire par l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) continuerait à fabriquer des galettes dans des conditions extrêmement insalubres et impropres à la consommation.

Que se passe-t-il au quartier Alibandeng ? C’est la question au bout de toutes les lèvres, vu le tollé suscité sur la toile avec la série de dénonciations qui y sont faites. Selon les plaignants rencontrés par la rédaction de Gabon Media Time (GMT), les tourtereaux seraient à la tête d’une entreprise de fabrication de galettes. Si l’initiative est louable, ce serait le mode de production qui serait de nature à mettre en danger la vie des consommateurs disséminés dans le Grand Libreville.

En effet, Tamba, l’artisan de ce business florissant, userait des moyens impropres tels des seaux de douche pour faire dormir la pâte à cuire. La cuisson faite au réchaud serait suivie d’une exposition temporaire sur les herbes mortes. Et ce, sans respect des conditions d’hygiène requises en République Gabonaise. Plus grave, informée de cette situation, l’Agasa a émis un avis de fermeture provisoire de cet établissement privé pour cause de « non conformité sanitaire ».  Seulement, surprises, sont les populations de constater que le mis en cause n’en tient pas compte.

« Nous sommes dans le regret de vous annoncer que depuis déjà 10 jours le duo dont Tamba et sa petite amie ont repris la production des galettes incriminées. Tout en refusant de se soumettre à la décision d’une institution de l’État de notre pays qui a mandat de protéger tous les Gabonais et résidents du Gabon contre des monstres qui ne pensent pas à la santé des autres », a déploré le représentant du collectif des riverains. Pour joindre l’acte à la parole, une énième dénonciation aurait été faite auprès de l’agence gouvernementale. Laquelle, selon ledit collectif « s’est soldée par un silence de la part de l’institution ». 

« Tamba continue de livrer ses galettes crasseuses aux boutiquiers », fustigent-ils. Excédés par la gravité de la situation, ces citoyens soucieux de la santé publique ont décidé d’interpeller les plus hautes autorités de la République afin de «  mettre hors d’état de nuire de telles pratiques pour préserver la santé des consommateurs », ont-ils conclu. Vivement que l’impuissance de l’Agasa dirigée par Alia Maganga-Moussavou ne soit communicative au sein des forces de sécurité sous la tutelle du Ministère de l’intérieur qui gagnerait à toucher du doigt cette réalité dans l’intérêt commun.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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