Gabon : Gén. Oligui Nguema nouvelle idole de Gabon 1ère et Gabon 24 ?
« Le chien peut changer de maître, mais ne change jamais sa manière de s’asseoir ». Cet adage africain sied bien au constat fait dans l’opinion nationale au sujet des programmes diffusés par les chaînes de télévision publiques Gabon 1ère et Gabon 24. En effet, alors qu’au lendemain du coup d’État opéré par les Forces armées gabonaises (FAG) réunies au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) les populations s’étaient mises à s’intéresser au programme de ces deux chaines, celle-ci semble replonger de plus belle dans une sorte de propagande et de culte de la personnalité.
Si dans notre article intitulé Transition au Gabon : le bal de larbinisme des pdégistes bat son plein sur internet ! nous évoquions le regain de soutien de plusieurs proches de l’ancien régime Bongo-PDG au président de la transition, le Général Brice Oligui Nguema, la presse semble ne pas être en reste de ces procédés. C’est le cas des chaînes Gabon 1ère et Gabon 24 qui après la chute du président déchu Ali Bongo se sont jetées désormais dans les bras du CTRI.
Ali Bongo out, place au culte de la personnalité pour Oligui Nguema sur Gabon 1ère et Gabon 24
En effet, depuis le 30 août 2023, date du coup de force, les téléspectateurs sont matraqués par les premières communiquées du Comité pour la transition et la restauration des institutions, l’organisation de plateaux spéciaux, de débat à n’en plus finir sur chaque décision annoncée par les autorités et le président de la transition le Général Brice Oligui Nguema. Un trop-plein d’informations qui pourrait s’assimiler à de la propagande ou pire à du lèche-bottisme outrancier.
Toute chose qui suscite des questionnements sur l’opportunité de telles postures qui avaient déjà cours durant l’ancien régime où « Tout est aux mieux dans le meilleur des mondes possibles » si on se réfère à cette citation tirée de l’œuvre Candide ou l’optimisme de Voltaire. La preuve, alors que le peuple croulait dans le désarroi à travers la pauvreté, le chômage, les difficultés à l’accès à l’eau, à l’électricité et aux soins de santé, Gabon 1ère et Gabon 24 ont toujours brillé par leur partialité. Pis, les journaux télévisés étaient des caisses de résonance exclusivement réservées à l’ancien parti au pouvoir.
Une posture qui ne manquait pas d’ailleurs d’être dénoncée par les populations qui pour montrer leur mécontentement avaient affublé par exemple Gabon 1ère du surnom de RTPDG, pour radio télévision du Parti démocratique gabonais. Ainsi, si à leur corps défendant, on peut évoquer le principe du respect de la ligne éditoriale, celle-ci ne doit pas s’accoutumer d’une position visant à se mettre des œillères en évitant de critiquer les mauvaises actions posées par les gouvernants. Wait&See
c’est vrais on faut tous se constat, mais les pauvres ils ont été nommés sur cette base faire la propagande, la ligne éditoriale démocratique n’est pas dans leur agenda, en tous cas ils donnent une occasion au nouveau ministre de la communication de viré tous les directeurs et directrices des ses médias publics , on attend juste une question de jours ils savent bien ceux qui les attendent , ils pensent baratiné le nouveau pouvoir avec les fausses allégeances