Gabon : François Mangari, nouveau PCA de l’ENM !
C’est à l’issue de la session ordinaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) présidée le 14 août 2024 par le président dudit organe judiciaire, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, que François Mangari, ancien secrétaire général du ministère de la Justice a été hissé à la tête du conseil d’administration de l’Ecole nationale de la magistrature (ENM).
L’ancien secrétaire général de la chancellerie a été porté à la présidence du conseil d’administration de la prestigieuse École nationale de la magistrature. François Mangari devra implémenter son sens de la responsabilité aiguisée alors qu’il était en charge de l’administration du ministère de la Justice, Garde des sceaux.
De la nécessité de remettre l’ENM sur de bons rails !
En manque de crédibilité après des soupçons de fraude à répétition lors des récents concours qui y donnent accès, l’Ecole nationale de la magistrature a assurément besoin de connaître une cure au niveau du mécanisme de fonctionnement. Conscient de cette nécessité, le président du Conseil supérieur de la magistrature a jeté son dévolu sur François Mangari.
Justifiant d’un parcours honorable mêlé à une probité morale certaine, le nouveau président du conseil d’administration de l’Ecole nationale de la magistrature est un profil en phase avec la restauration de l’institution judiciaire prônée par le CTRI. D’ailleurs, il est impérieux de souligner que le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a appelé la corporation à travailler à devenir une élite « digne », « compétente » et « intègre ».
Pour rappel, au cours de ce Conseil supérieur de la magistrature, le deuxième depuis la prise de pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le président de cet organe a rappelé aux magistrats des différents ordres, que « la justice qu’ils rendent au quotidien doit être un facteur de développement économique et social. Elle doit rassurer nos citoyens, au nom desquels elle est rendue, et les conduire en tant que régulateur de la vie en société vers la félicité voulue par nos ancêtres. Elle doit également rassurer les hommes d’affaires et non les effrayer ».