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Gabon: environ 591 décès dus au paludisme recensés en 2019

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Une rencontre entre le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et la presse, organisée ce mercredi 21 avril 2021 à l’Hôpital de Nkembo à Libreville, a permis de mettre en évidence quelques chiffres clés liés à l’épidémiologie du paludisme au Gabon. Encore endémique du fait de sa morbidité élevée et de sa transmission pérenne selon le PNLP, on estime à 591, le nombre de décès imputables au paludisme au Gabon en 2019. 

Au Gabon, le fardeau du paludisme demeure endémique, du fait de sa morbidité et sa mortalité élevée, ainsi que de sa transmission pérenne de janvier à décembre. C’est le triste constat relevé ce mercredi 21 avril lors de la rencontre entre le Programme national de lutte contre le paludisme et les hommes des médias, organisée en prélude à la Journée mondiale de lutte contre le paludisme le 24 avril prochain. 797 278, c’est le nombre de cas de paludisme pour tout âge recensé au Gabon en 2019. 

Selon le rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de 2019 sur le paludisme publié fin 2020, le nombre de décès imputables au paludisme au Gabon est estimé à 591, trois fois plus supérieur au nombre de décès dus à la Covid-19 en 1 an. Mais avec la Covid-19 qui est venu « gêner la lutte contre le paludisme », comme l’a fait remarquer le Dr. Safiou Abdou Razack, par ailleurs directeur du PNLP, tout porte à croire que le nombre de décès dus au paludisme n’a pas connu une diminution en 2020. « La Covid-19 a aggravé la mortalité due au paludisme », a d’ailleurs souligné le Dr. Safiou Abdou Razack. 

« Zéro palu! Je m’engage », est le thème national retenu pour la journée mondiale de lutte contre le paludisme, avec comme slogan phare « Des actes! Des actes! Des actes ». Un thème semble-t-il utopique au regard des faits. Mais le Programme national de lutte contre le paludisme estime que si tout le monde s’engage dans les efforts de lutte antipaludique, « le Gabon pourrait parvenir à ce que le paludisme ne soit plus un problème de santé publique au Gabon à l’horizon 2030 », en dépit de l’impact dévastateur de la Covid-19 sur la lutte contre le paludisme. 

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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