Gabon : encore du rififi à la SGS !
Alors que l’on pensait les temps du dialogue social et de l’apaisement revenus, il semble que cette perspective soit disparate. C’est en tout cas ce qui ressort des différentes joutes verbales et administratives entre les employés syndiqués de la Société gabonaise des services (SGS) avec le directoire de cette société de sécurité.
Retards de paiement de salaires, non versement des cotisations à la CNSS, non valorisation des personnels, autant de maux qui minent le quotidien des agents de la Société gabonaise des services. Las de subir le courroux d’un directeur financier qui serait sourd aux interpellations des partenaires sociaux, un préavis de grève a été déposé.
L’inspection du travail appelée à la rescousse
Dans un communiqué daté du 27 mai 2024 dont copie est parvenue à la rédaction de Gabon Media Time (GMT), le collectif du SYTRA SGS, du SYE SGS et du SYNTROSEC, pose un ultimatum avant une entrée effective en grève. 3 jours après, la Direction générale de ladite société va saisir en « dénonciation » la directrice provinciale du travail de l’Estuaire. Elle dit s’étonner du refus de répondre à une réunion.
Pourtant pour les syndicats des agents de la SGS, cette main tendue serait imbibée de « mépris » et de « non respect des procédures légales » en matière de conciliation. Et ce, d’autant plus que cette rencontre se serait tenue sans la présence de l’inspection du travail. Ce qui constitue en soi une atteinte flagrante de l’article 393 du Code du Travail. Relevant au passage que les insinuations faites sur la violation de l’article 385 du Code susmentionné. Désireux de sortir de cette impasse, l’inspection du travail a été appelée à mettre en place un cadre de conciliation.