Gabon : Edmond Okemvele pour la création d’une haute autorité pour la souveraineté, l’autosuffisance et la sécurité alimentaire
Soucieux de voir l’essor du secteur agricole, Edmond Okemvele Nkoghe souhaite voir l’agriculture gabonaise hissée au rang de domaine de souveraineté nationale. Dans cette perspective, le sénateur de la Transition a déposé une proposition de loi visant la création d’une Haute autorité pour la souveraineté, l’autosuffisance et la sécurité alimentaire (HASASA).
La proposition de loi vise à hisser l’agriculture gabonaise au rang de domaine de souveraineté nationale. Son objectif principal est de stimuler la production agricole locale en subventionnant l’achat de produits agricoles « Made in Gabon », avec pour ambition d’atteindre l’autosuffisance alimentaire en moins d’une décennie.
Pour la création d’une haute autorité de la sécurité alimentaire
La HASASA serait chargée de promouvoir, subventionner, péréquationner, stabiliser et mettre en œuvre les recommandations de la politique de développement agricole durable. Dotée d’une personnalité juridique, elle jouirait d’une autonomie administrative et financière. Ses missions principales incluraient la coordination, le contrôle, la régulation, le suivi et l’évaluation des politiques agricoles et nutritionnelles du Gabon. Elle participerait également aux instances nationales et internationales élaborant ces politiques, et veillerait à ce que les engagements pris pour parvenir à l’autosuffisance alimentaire soient respectés.
La HASASA aurait pour tâche de dresser un état des lieux trimestriel de la politique agricole du pays, enquêter sur les problèmes rencontrés par les acteurs du secteur, assurer le respect des lois et directives, exercer son autorité sur les entreprises agricoles, et mettre en place des mécanismes de financement pour les opérateurs du secteur. Ce qui permettra d’évaluer et de prévenir les échecs comme celui du projet GRAINE.
Par ailleurs, cette entité viendra soutenir les efforts du gouvernement pour doper le secteur. Elle pourrait notamment soutenir le projet de réforme du code agricole suggéré par la Confédération syndicale des travailleurs du Gabon (CSTG).